Est-il vraiment utile de se mettre au sport pour se sentir mieux cet été ?


Samedi 5 Mai 2018

Ca y est, les premiers jours ensoleillés sont arrivés. Les habits d’été ressortent du placard, les premières sorties en terrasse s’organisent et on sent arriver le doux parfum des vacances d’été déjà bookées. Tout semble parfait, si ce n’est que certains ne se sentent pas du tout prêts à sortir le bikini. Et se soumettent soudain à un drastique régime sport et privation. Mais faut-il vraiment se torturer?
«Déjà, il faut arrêter de culpabiliser. C’est évident qu’avec le mauvais temps et les jours qui raccourcissent, il est moins évident de faire du sport l’hiver, explique la coach sportive Lucile Woodward. Ensuite, pour l’été, ça ne sert à rien de se fixer un objectif inatteignable. Perdre beaucoup en peu de temps, c’est l’effet yoyo garanti.» Surtout, le résultat final risque d’être décevant. «Quand on perd vite du poids, on ne perd que de l’eau et de la masse musculaire. Alors qu’avec une perte lente et sur le long terme, on perd de la masse graisseuse et on construit du muscle», souligne Delphine Franck, diététicienne et membre de l’Association française des diététiciens nutritionnistes.
Pas de programme drastique
Elles conseillent toutes les deux à ceux qui ont vraiment envie de tenter l'exercice de modifier petit à petit leurs habitudes sur le plan alimentaire comme sur le plan sportif. D’autant que la période s’y prête bien. Les étals très colorés des fruits et légumes font plus envie que les choux ou les navets d’hiver. Et les températures qui remontent offrent plus de possibilités de bouger, comme faire du vélo, de la natation, des sports collectifs ou courir. «Le printemps est le bon moment pour tester des nouvelles routines un peu plus saines. On garde ce qu’on aime bien et on jette ce qui ne convient pas.»
Passons à ce qui intéresse tout le monde: concrètement, que faut-il faire, combien de temps ça prend et quels résultats peut-on espérer? «Il faut commencer par axer les repas sur le végétal. Les fruits, les légumes, les fibres, avec une bonne hydratation en complément. Surtout, on ne supprime aucun autre aliment», prévient Delphine Franck. Les féculents restent dans l’assiette, tout comme les matières grasses. Deux catégories d’aliments qui apportent des nutriments importants et permettent de tenir sur le long terme.
«Avec ça, on pratique une ou deux séances de sport par semaine. On peut ajouter deux ou trois séances de renforcement musculaire, même de vingt minutes», conseille Lucile Woodward. Ainsi, «dès les premières semaines, le ventre dégonfle grâce aux fibres. Les graisses se répartissent plus harmonieusement sur le corps, la digestion est meilleure, on dort mieux, la qualité de la peau s’améliore. Dès quatre à huit semaines, les résultats se font voir devant le miroir», assure la coach.


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