Décidément, la coopération économique entre le Maroc et le Brésil va toujours son chemin. Déterminés d’aller de l’avant, d’enrichir, de renforcer, de pérenniser et de diversifier leurs échanges, les deux pays prospectent pour ensuite concrétiser des partenariats exemplaires dans une totale transversalité des relations internationales. Dans une démarche universaliste judicieuse, s’inscrivant dans la droite ligne de la volonté souveraine des dirigeants brésiliens et marocains de toujours promouvoir leurs échanges pluridimensionnels et pluridisciplinaires, le Green Energy Park (GEP), une plateforme de recherche et de formation en énergie solaire, installée à Benguerir, rapporte la MAP, citant la Chambre de commerce arabo-brésilienne, vient de signer un accord de transfert de technologie avec un réseau de chercheurs brésiliens en matière de chargeurs de batteries de voitures. Ledit accord a été signé entre l’Inesc P&D Brésil, une institution scientifique et technologique non gouvernementale et GEP qui n’est autre que le fruit d’un partenariat entre le Groupe OCP et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen). Cité par l’Agence de presse de la Chambre de commerce, le président de l’Inesc P&D Brésil, Vladimiro Miranda, a indiqué qu’il ne s’agissait pas du premier partenariat entre ladite institution brésilienne et le Maroc. En effet, dans un projet initié en plein milieu de la pandémie, des chercheurs brésiliens, portugais et marocains se sont penchés, ensemble, sur le «vita pneuma», un appareil utilisé en cas d’urgences liées à la Covid-19. Cette coopération tripartite consistait à échanger des informations et à développer des produits locaux répondant aux spécificités de chacun des trois pays. « Cette fois, le partenariat est maroco-brésilien et concerne le secteur de la mobilité électrique », a expliqué M. Miranda avant d’ajouter que le défi maintenant est d’accompagner le Maroc dans la fabrication des chargeurs rapides pour les véhicules électriques à l’échelle industrielle ». Le Maroc est réputé pour ses investissements dans le domaine des énergies renouvelables, en l’occurrence dans le domaine des véhicules propulsés à l’électricité, a souligné le chercheur brésilien, rappelant, par ailleurs, que c’est un pays qui a une politique énergétique très avancée, notamment éolienne et solaire. «Le Royaume du Maroc dispose d’un plan de mobilité électrique et veut s’y conformer afin de contribuer à la décarbonation», a ajouté le président d’Inesc P&D Brésil. D’autre part, il a expliqué que les marques et les consommateurs se sentiraient plus en confiance pour investir dans le domaine des véhicules électriques, si l’on se met à préparer les bornes de recharge et généraliser une structure à travers l’ensemble du territoire à même de charger les voitures. La coopération devrait, à cet effet, durer neuf mois et l’objectif est de développer des chargeurs pour être utilisés pour différents véhicules. Il est à noter que les contacts entre Marocains et Brésiliens, à ce sujet, se feront principalement à distance mais il sera possible d’entretenir des échanges présentiels, une fois les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 seront levées. Toujours dans le cadre de cet élan vertigineux et prometteur de coopération soutenue et diversifiée et en plus de la signature de cet accord, par visioconférence, une convention a également été signée portant sur un projet conjoint de recherche et de développement.