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En grève à l’appel du Syndicat démocratique de la justice : Les greffiers battent le pavé au tribunal d’Essaouira


Abdelali Khallad
Jeudi 24 Décembre 2009

“Hogra», marginalisation, et  précarité. Tel est  le lot quotidien des fonctionnaires de la justice qui ont décidé d’enter en grève de trois jours à partir  du 22 décembre courant suite à l’appel du Syndicat démocratique de la justice affilié à la Fédération démocratique du travail.
Les greffiers en chef ainsi que les greffiers du royaume sont déterminés à  défendre leur cahier revendicatif qui n’a pas été pris en considération par les décideurs gouvernementaux  qui tardent à trancher en faveur des aspirations légitimes de cette catégorie qui traite 70% des procédures judiciaires contre des salaires on ne peut plus dérisoires.
Le bâtiment du tribunal de première instance à Essaouira vient d’abriter le premier sit-in des fonctionnaires de la justice qui ont décidé de reprendre de la voix et scander des slogans dénonçant leurs conditions matérielles et professionnelles difficiles, tout en exhortant le ministère de tutelle à être plus à l’écoute à leurs justes revendications.
« Nous refusons la « Hogra », de milliers de greffiers aux différents tribunaux du royaume qui traitent des procédures judiciaires, en recouvrant 70% des recettes financières du ministère.
Cependant, ils perçoivent des salaires de misère incompatibles avec leurs sacrifices et les dangers auxquels ils sont exposés au quotidien » nous a déclaré Fkhar Eddine Benhadou, membre du bureau national du SDJ affilié à la FDT et secrétaire greffier en chef au tribunal de première instance à Essaouira. «Nous ne demandons que l’application à la lettre des directives du discours Royal prononcé par le Souverain le 20 Août dernier.
Nous n’arrivons pas encore à comprendre pourquoi le gouvernement a décidé d’appliquer les instructions royales de façon sélective en excluant le sixième volet afférent au dossier des greffiers.
La situation de cette catégorie est alarmante, et le cas de feu Larbi Benrabah, ex-agent de service à la cour suprême mis à la retraite avec une misérable pension de 1400 dirhams qui a mis fin à ses jours est un exemple flagrant de la souffrance au quotidien des greffiers des tribunaux marocains durant et après leurs années de service », conclut-il.


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