-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP

Puisque le vote du Conseil de sécurité ne leur sera pas favorable, qu’adviendra-t-il alors de leur démarche? Au plan politique et moral, elle signera tout simplement la fin d’une période.
Quant à la procédure, les Palestiniens ont dû certainement explorer toutes les voies et relever que l’Assemblée générale a déjà été amenée à contourner un blocage au Conseil de sécurité.
Ce sont justement les Américains dont le veto a été brandi contre les Palestiniens depuis l’entame de leur démarche qui avaient introduit une telle possibilité et l’amendement en question s’appelle la résolution Dean Acheson du nom de leur ancien secrétaire d’Etat.
Selon les termes de cette résolution, l'Assemblée générale peut prendre des mesures si le Conseil de sécurité ne parvient pas à une décision en raison du vote négatif d’un membre permanent, dans tout cas où paraît exister une menace contre la paix, une rupture de la paix ou un acte d’agression. Née du conflit coréen, cette résolution a été appliquée à plusieurs reprises. Particulièrement lors de la crise du canal de Suez en 1956, en Hongrie en 1956, au Liban en 1958, au Congo en 1960, au Bangladesh en 1971, à l’Afghanistan en 1980, à la Namibie en 1981 et en 1981 et 1982 aux territoires palestiniens occupés par Israël. Le sera-t-elle encore cette fois-ci ?
Lire également "Monde"