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Le nombre de jeunes pris en flagrant délit de triche outre-Manche grimpe en flèche. En deux ans, ils sont 40% de plus à avoir été interceptés durant des examens, y compris dans les plus prestigieux établissements.
Un petit regard par-dessus l’épaule du voisin, une petite boule de papier annotée dans la trousse ou un devoir tout fait par une société privée: les étudiants des universités anglaises n’ont rien à envier à ce très cher élève Ducobu. Depuis trois ans, ils sont de plus en plus nombreux (+40% entre 2013 et 2016) à s’autoriser une petite tricherie durant leurs examens. Et ce phénomène n’exclut personne, pas même les étudiants des universités les plus reconnues du Royaume-Uni, comme Oxford et Cambridge. Les entreprises qui écrivent des examens sur demande sont particulièrement mises en cause.
Pour expliquer cette nouvelle tendance, Thomas Lancaster, professeur à l’Imperial College de Londres, précise au Guardian qu’«un grand nombre de jeunes ressent une pression de plus en plus importante, comme jamais avant, ce qui peut les encourager à tricher». Mais ce n’est pas tout. Selon lui, les sites qui proposent des solutions payantes de devoirs écrits par des spécialistes sont une autre raison de ce phénomène grandissant.
«Les universités doivent avoir une meilleure mémoire des différents types de mauvaise conduite de la part de leurs étudiants, pour
Un petit regard par-dessus l’épaule du voisin, une petite boule de papier annotée dans la trousse ou un devoir tout fait par une société privée: les étudiants des universités anglaises n’ont rien à envier à ce très cher élève Ducobu. Depuis trois ans, ils sont de plus en plus nombreux (+40% entre 2013 et 2016) à s’autoriser une petite tricherie durant leurs examens. Et ce phénomène n’exclut personne, pas même les étudiants des universités les plus reconnues du Royaume-Uni, comme Oxford et Cambridge. Les entreprises qui écrivent des examens sur demande sont particulièrement mises en cause.
Pour expliquer cette nouvelle tendance, Thomas Lancaster, professeur à l’Imperial College de Londres, précise au Guardian qu’«un grand nombre de jeunes ressent une pression de plus en plus importante, comme jamais avant, ce qui peut les encourager à tricher». Mais ce n’est pas tout. Selon lui, les sites qui proposent des solutions payantes de devoirs écrits par des spécialistes sont une autre raison de ce phénomène grandissant.
«Les universités doivent avoir une meilleure mémoire des différents types de mauvaise conduite de la part de leurs étudiants, pour