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Pour les causes réelles de ces graves incidents, «Libé» a su de sources bien informées, que contrairement à ce qui était attendu, l’ex-président du conseil municipal du RNI, croyait qu’il allait rempiler, mais coup du théâtre. Dans les coulisses, une alliance de 24 membres comprenant les conseillers de l’USFP, du PJD, des FFD et du MP ont préféré l’usfpéiste, le cardiologue, Al Mostapha Scadi à la présidence. Ayant appris la nouvelle une heure avant le vote, les mécontents (RNI et UC) ont usé de la violence afin de saboter l’élection du nouveau président et de dessiner une autre carte politique à leur profit.
Immédiatement après cet incident, l’adjoint du procureur du Roi du tribunal de première instance, accompagné de la police judiciaire se sont rendus sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts des biens publics et recueillir les témoignages des conseillers, des militants et des sympathisants du bloc des 24, victimes de l’attaque.
A noter que le correspondant du quotidien «Al Jarida Al Oula», a été tabassé et s’est vu subtiliser son appareil photo. Un certificat d’invalidité de plus de 20 jours lui a été délivré.
Les membres de l’alliance des 24, leurs militants, sympathisants et certains citoyens ont observé un sit-in en passant la nuit dans la municipalité.
Ce sit-in sera maintenu tant que les responsables de ces agressions ne seront pas arrêtés et déférés devant la justice, nous a déclaré un élu usfpéiste.
D’un autre côté, une conférence de presse sera organisée aujourd’hui au siège de la municipalité par les conseillers de l’USFP, du PJD, du FFD et du MP pour jeter la lumière sur ces incidents fâcheux, a poursuivi le même conseiller.
Mercredi, une marche de protestation initiée par lesdites formations sillonnera les artères de la ville, et ce pour attirer l’attention des Khouribguis sur le complot que trament les ennemis de la démocratie qui ne se soucient guère de l’avenir de la ville et des intérêts des citoyens.
Devant l’ampleur de ces incidents, les conseillers de l’USFP, du PJD, du FFD et du MP ont adressé des lettres aux ministres de l’Intérieur et de la Justice, ainsi qu’au gouverneur de Khouribga et au wali de la Région Chaouia-Ourdigha afin que soient prises les décisions et actions à même de rétablir l’ordre et que justice soit rendue, a conclu le conseiller usfpéiste.
Un membre de l’alliance a déclaré à «Libé» que les autorités locales sont complices de ce qui s’est passé, sinon on ne saurait expliquer l’usage de la violence en leur présence. Il a ajouté que «si justice n’est pas rendue, si les coupables qui ont provoqué le chaos n’ont pas été traduits devant la justice, nous démissionnerons tous».
On apprend, d’autres part, et dans le contexte des événements qui ont secoué la ville de Khouribga, qu’un haut fonctionnaire a été relevé de ses fonctions.