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EURO 2021. Pour l'Italie, la lumière est venue de Chiesa

Dimanche 27 Juin 2021

EURO 2021. Pour l'Italie, la lumière est venue de Chiesa

Federico Chiesa a débuté l'Euro sur le banc, mais cela n'a fait que décupler son envie: il a mis toute sa rage dans la frappe du gauche qui a montré la voie à l'Italie, empêtrée jusqu'ici dans le piège autrichien, samedi en huitième de finale de l'Euro (2-1 a.p.).

En début de prolongation, l'attaquant de la Juventus a surgi au second poteau pour récupérer un centre de Leonardo Spinazzola. Double contrôle et frappe du gauche ont laissé sans réaction le malheureux gardien autrichien Daniel Bachmann (95e).

Ce but - 25 ans après celui de son père Enrico Chiesa à l'Euro-96 contre la République tchèque - vaut les quarts de finale pour l'Italie et un sacré ouf de soulagement pour les tifosi qui, jusqu’à cette explosion de joie, n'avaient pas tout à fait reconnu l'équipe flamboyante et emballante qui avait survolé le premier tour.

Chiesa a tout changé: l'Italie a doublé la mise peu après par Matteo Pessina, lui aussi sorti du banc, donnant toujours plus raison au sélectionneur Roberto Mancini qui ne cesse de répéter, match après match, qu'il dispose de "26 titulaires".

"C'est le mérite de l'entraîneur qui veut qu'on soit prêts, toujours. Ce soir, ceux qui sont entrés ont montré qu'ils étaient prêts à aider l'équipe", a commenté Chiesa. "Dans un tel tournoi, il n'est jamais trop tard pour entrer."

Cette saison aura été celle de la grande confirmation pour Federico Chiesa, grand espoir de la Fiorentina arrivé à la Juventus en octobre dernier (pour une opération globale de 60 millions d'euros), aux dernières heures du mercato estival.

La recrue n'a mis que quelques mois à gagner ses galons de "Juventino".

Même si la Juventus avait chuté en huitièmes de finale de la Ligue des champions contre le FC Porto, la double confrontation avait montré tout le talent du joueur de 23 ans.

Lors de deux matches où Cristiano Ronaldo avait été fantomatique, il avait tenu la Juve à bout de bras, en marquant le but de l'espoir à l'aller chez les Dragons (défaite 2-1 en février), puis en signant un doublé au retour, avant que les Bianconeri ne craquent en prolongation, alors qu'il était sorti, perclus de crampes (3-2 a.p.).

La Juventus lui doit aussi la victoire en Coupe d'Italie, en mai, avec le but décisif marqué en seconde période contre l'Atalanta (2-1).

Après cette saison en croissance, cela a été une demi-surprise de le voir démarrer l'Euro sur le banc, devancé dans la hiérarchie sur l'aile droite par un Domenico Berardi en grande forme et en pleine confiance, décisif lors des deux premiers matches contre la Turquie (3-0) et la Suisse (3-0).

De quoi motiver toujours plus Chiesa: pour le troisième match, comme titulaire, il a multiplié les courses et a été désigné homme du match contre le pays de Galles (1-0).

Et il est entré avec la même envie samedi soir sur la pelouse de Wembley, dans un match compliqué pour les Azzurri, remplaçant à la 84e un Berardi moins inspiré, ayant tendance à forcer les tirs.

Chiesa, lui, n'a pas tremblé quand est arrivée la balle de but: "J'ai surtout réussi à rester calme, dans une telle situation, tu pourrais avoir peut-être tendance à reprendre de volée. Au contraire, j'ai su bien contrôler et frapper", a-t-il commenté.

Son seul regret sera peut-être de ne pas avoir réussi à marquer le troisième but qui aurait allégé l'atmosphère en fin de prolongation, après la réduction du score par l'Autriche (2-1), en gâchant deux jolis contres.

Résultats :
Pays de Galles-Danemark : 0-4
Italie-Autriche : 2-1


Un quart à conquérir et des doutes à évacuer pour les Bleus

EURO 2021. Pour l'Italie, la lumière est venue de Chiesa
Pas toujours souverains depuis le début de l'Euro, les champions du monde français comptent sur un huitième de finale abordable, lundi (20h00) contre la Suisse à Bucarest, pour dissiper les inquiétudes et lancer leur phase finale, malgré les blessures.

Les soirées roumaines sont moins étouffantes que les nuits hongroises, et cela n'a pas pu faire de mal aux Bleus, arrivés exténués de leurséjour à Budapest en phase de groupes. Les hommes de Didier Deschamps ouvrent donc leur "deuxième compétition" avec un peu plus d'air,requinqués par cinq journées de repos et sûrement affamés à l'approche des matches couperets. "Maintenant, on le sait, soit on reste, soit on rentre", soulignait Paul Pogba dès le coup de sifflet final de Portugal-France (2-2), mercredi.

Le milieu des Bleus n'a pas oublié que ses partenaires s'étaient libérés en huitième lors du Mondial-2018 face à l'Argentine (4-3), après un premier tour poussif. Il se rappelle aussi qu'une fois la machine en route, celle-ci ne s'était plus arrêtée. Trois ans plus tard, les tracas sont néanmoins plus nombreux. Deschamps fait face à la fatigue persistante de ses troupes et recense une multitude de pépins physiques, plus ou moins alarmants. La première inquiétude concerne le poste de latéral gauche. Lucas Digne souffre d'une blessure musculaire à une cuisse qui compromet la suite de sa compétition. Lucas Hernandez traîne une gêne à un genou et sa participation à la rencontre reste incertaine, même s'il a multiplié les sprints à l'entraînement samedi sans souffrance apparente.

Outre Ousmane Dembélé, déjà forfait, Marcus Thuram (adducteurs) Thomas Lemar (coup à la jambe gauche), Jules Koundé (coup à une cuisse), voire Adrien Rabiot (gêne tenace à une cheville), sont également suivis de près par l'encadrement médical.

Dans ces conditions, avoir terminé en tête du "groupe de la mort", devant l'Allemagne et le Portugal, tombe à pic pour les Français, opposés lundi à un adversaire qu'ils connaissent bien et qui ne les a plus battus depuis 29 ans.

Mais la Suisse a quelques arguments à faire valoir, d'abord une certaine régularité: elle s'est qualifiée pour les huitièmes de finale des quatre derniers grands tournois. Problème, elle se heurte systématiquement au plafond de verre des matches à élimination directe. Son dernier quart de finale remonte au Mondial-1954 à domicile. "On attend qu'une fois, enfin, la Suisse se qualifie", affirme l'ex-international Stéphane Henchoz. "Quatre fois on a échoué, une fois avec les honneurs", ajoute-t-il auprès de l'AFP, en référence à l'élimination contre l'Argentine au Mondial-2014 à la 118e minute (1-0 a.p.). Les Helvètes, emmenés parle gardien expérimenté Yann Sommer, le meneur de Liverpool Xherdan Shaqiri et l'attaquant de Mönchengladbach Breel Embolo, ont disposé de huit jours de repos depuis leur dernier match, trois de plus que les Français. Ces derniers, habitués à enchaîner en club, ne sauraient user de cette excuse: ils ont d'autres préoccupations. Le schéma tactique en est une: l'incertitude sur la disponibilité d'Hernandez a conduit Deschamps à tester samedi à l'entraînement un système à trois défenseurs centraux, déjà utilisé plusieurs fois.

L'Europe du foot attend plutôt les trois attaquants.L'association entre Antoine Griezmann (but contre la Hongrie) et Karim Benzema (doublé contre le Portugal) n'a pas encore tenu toutes ses promesses et Kylian Mbappé, dernière lame du trident, est toujours à la recherche de son premier but.

Programme
Lundi

17h00 : Croatie-Espagne
20h00 : France-Suisse.

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