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Dans un communiqué rendu public, le SNESUP, après avoir dénoncé le mutisme et l’atermoiement du gouvernement à répondre favorablement aux doléances des enseignants du supérieur, prévoit une tournée nationale pour rencontrer les enseignants chercheurs, les membres des conseils des universités, des bureaux locaux et régionaux, ainsi que les membres de la commission administrative. Le but final de cette tournée : se préparer à geler l’ensemble des instances des universités.
Le SNESUP impute la responsabilité au gouvernement de tout ce qui en découlerait de cette situation dans le supérieur marqué par une montée de tension inquiétante, peut-on lire dans ledit communiqué.
A rappeler que les fonctionnaires de l’enseignement supérieur réclament l'amélioration de leurs conditions de travail et la révision du statut des enseignants chercheurs dans le cadre de la Fonction publique. Ces revendications interviennent dans un contexte marqué par les nouvelles missions assumées par les enseignants, l'entrée en vigueur de la nouvelle réforme universitaire, ainsi que la régularisation de la situation des professeurs naturalisés qui ont accédé à la Fonction publique sous contrat. Les revendications du SNESUP portent aussi sur la révision du système de promotion et de quota ainsi que le règlement des dossiers de promotion de 2006 et une partie des promotions de 2007.
A signaler que le bureau national de SNESUP tient aujourd’hui une réunion d’urgence à partir de 11h30 au siège du syndicat.
Pour leur part, les docteurs de l’enseignement scolaire comptent organiser aujourd’hui une marche vers le Parlement pour brûler collectivement leurs diplômes. C’est en tout cas ce qu’a indiqué dans un communiqué leur coordination nationale qui conteste le dialogue de sourds du ministère.
Ils demandent principalement le changement de cadre vers celui de professeur de l’enseignement supérieur sans condition en comptabilisant l’ancienneté matérielle et administrative avec effet rétroactif, et ce à partir de la date de l’obtention du diplôme de doctorat. Et que les portes des universités et des instituts de l’enseignement supérieur soient ouvertes devant les docteurs qui travaillent dans le secteur scolaire en veillant à garantir la stabilité sociale dans l’affectation.