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M. Herzenni, qui s'est entretenu lors de son séjour dans la capitale britannique avec de hauts responsables du ministère britannique des Affaires étrangères et de l'organisation internationale de défense des droits humains Amnesty International (AI) ainsi qu'avec des membres des deux Chambres du Parlement britannique, a indiqué que ces différents interlocuteurs «ont une bonne connaissance» des pas franchis par le Maroc dans ce domaine.
«Tous ces interlocuteurs, en particulier ceux d'Amnesty, reconnaissent que le Maroc a réalisé d'importants progrès en particulier dans la mise en oeuvre des recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation, et au niveau de la consolidation des droits humains d'une manière générale», a souligné le président du CCDH dans un entretien à la MAP.
Ces entretiens, qui ont également porté sur les récents évènements de Laâyoune, ont permis de constater avec satisfaction que les rumeurs propagées par l'Algérie, le Polisario et certains organes de presse hostiles à l'intégrité territoriale du Maroc «n'ont pas eu de prise».
«Nos interlocuteurs retiennent qu'au cours des événements qui ont eu lieu le 8 novembre, les forces de l'ordre sont intervenues pacifiquement», un constat confirmé par le bilan faisant état de 11 morts parmi les membres des forces de l'ordre. Il a noté que les responsables d'AI lui ont fait part de leur satisfaction de la manière dont s'est déroulée la visite effectuée à Laâyoune par une équipe d'Amnesty.
Dans le cadre de cette mission, les représentants d'AI ont pu rencontrer toutes les personnes qu'ils souhaitaient voir, y compris des responsables et des familles.
M. Herzenni a, par ailleurs, souligné que les entretiens avec les responsables d'Amnesty International, avec lesquels le CCDH entretient un dialogue permanent et continu, ont été l'occasion d'aborder la situation des ressortissants marocains séquestrés dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).
«Amnesty International se plaint du manque d'accès aux camps de Tindouf, une situation qui limite l'action que l'organisation peut entreprendre», a-t-il précisé, soulignant que les responsables d'AI se heurtent aussi à l'impossibilité d'accéder au territoire algérien dans sa totalité et non pas seulement à Tindouf.
Amnesty a, en effet, indiqué lundi par la voix de son directeur pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, M. Malcolm Smart, que «le gouvernement algérien nous a informé qu'en raison de nos reproches à l'égard de la situation en Algérie, nous ne pourrons pas visiter ce pays pour y mener des recherches».
«Nous voulons avoir accès à tout le territoire algérien y compris aux camps de Tindouf», contrôlés par les séparatistes du Polisario, a dit M. Smart.
Par ailleurs, le président du CCDH a souligné que le cas du militant marocain, M. Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud, a été soulevé avec les responsables d'AI.
Il a, dans ce sens, indiqué que ces responsables attendent que la famille de Ould Sidi Mauloud les saisisse directement pour que l'organisation puisse adopter son cas et s'en occuper d'une manière méthodique et rigoureuse.