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Lors d’une rencontre avec les étudiants organisée jeudi à l’Ecole de gouvernance et d’économie de Rabat, Driss Lachguar a imputé au chef du gouvernement la responsabilité de lever la séance mensuelle, affirmant que Benkirane ne veut pas un Parlement qui assume ses responsabilités au niveau du contrôle et de la législation. « Il savait que les questions de l’opposition allaient le désarçonner. C’est pour cette raison qu’il a tout chambardé après avoir été acculé par les questions sur l’endettement. Il a rouspété en levant ses mains comme le faisait Kadhafi ».
A noter que les partis de l’opposition à la Chambre des représentants ont interpellé mardi dernier le chef du gouvernement sur la question de la dette publique et les menaces sur la souveraineté du Maroc assujettie au diktat des institutions financières internationales.
Le dirigeant ittihadi a défendu le mémorandum que les partis de l’opposition (l’USFP, le PAM, l’UC et le PI) avaient adressé au début du mois d’avril à S.M le Roi Mohammed VI et dans lequel ils sollicitent l’arbitrage Royal à la suite des déclarations en contradiction avec la Constitution émanant du chef du gouvernement. Averti par les conseillers du Roi, le chef du gouvernement avait, selon Driss Lachguar, cessé de parler le langage des crocodiles, mais il a récidivé mardi dernier en insultant les députés de l’opposition. Il a affirmé que si l’opposition n’avait pas riposté, Benkirane aurait forcé la dose pour fuir le contrôle parlementaire.
Driss Lachguar a expliqué aux étudiants de cette école que le chef du gouvernement a l’outrecuidance de faire prendre le diable pour un ange. «Vous vous rappelez le discours de Benkirane à propos de Mezouar quand le RNI était dans l’opposition? Aujourd’hui vous voyez comme il le flatte et chante les louanges de son parti. Vous vous rappelez également comment ils ont protesté contre une rencontre de l’Internationale socialiste à Casablanca car un député arabe du Parti travailliste israélien y était présent, alors que quand Shimon Peres est invité au Maroc, nous avons refusé d’exploiter politiquement cette visite », a martelé le Premier secrétaire de l’USFP.