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Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
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Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
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Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
A l’ouverture de cette rencontre, Driss Lachgar, Premier secrétaire du parti, a tenu à souligner que la manière dont sont gérées les affaires publiques prouve que le gouvernement ne les évalue pas à leur juste valeur et les signes précurseurs de la crise en sont la preuve.
Il a aussi exprimé la crainte de l’USFP de voir la situation dégénérer, ce qui pourrait constituer une menace pour la sécurité et la stabilité du pays, et ce en raison du dialogue de sourds que prône le gouvernement alors que le monde a salué la démarche du Royaume dans la gestion du mouvement social.
Qu’ils se détrompent ! Le PJD et le chef du gouvernement ne doivent pas croire que le vote des Marocains pour le changement en 2011 est un chèque en blanc pour agir à leur guise et ne signifie nullement que la majorité des Marocains sont favorables à leur politique, a-t-il fait savoir. C’est un autre exemple qui illustre de manière tangible le peu de cas que fait le gouvernement des problèmes du pays.
Tout en indiquant que la situation actuelle ne tolère pas la moindre erreur, mais qu’elle demande l’intuition intellectuelle et politique et la prise de mesures et actions courageuses et efficaces, Drisss Lachgar a tenu à préciser que l’équipe gouvernementale n’apprécie pas de manière rationnelle les dispositions de la Constitution et n’a rien entrepris pour les mettre en œuvre. Le maigre bilan législatif du gouvernement et sa lenteur en sont les indicateurs patents de cette réalité amère, a-t-il ajouté.
Il a saisi cette occasion pour lancer un appel aux cadres phosphatiers de centres de Laâyoune, Youssoufia, Khouribga, Benguérir, Oued Zem, Hattane, Boukraâ, Casablanca et Safi pour assumer la responsabilité dans les organes du parti et s’impliquer davantage dans la gestion de la chose locale où qu’ils se trouvent, car la situation économique requiert davantage de solidarité et de coopération pour éviter la crise au pays et sauver la démocratie.
Cette réunion initiée par l’USFP pour la restructuration des secteurs, a été marquée par l’intervention de Habib El Malki, président de la Commission administrative, des membres du Bureau politique ainsi que par l’allocution de Abida Moussa, secrétaire général du Syndicat démocratique des phosphates.