S’il est un fait indéniable et essentiel pour sauver des vies, c’est la maîtrise de la gestion de la vitesse au volant par autorités interposées. Selon l’OMS, la vitesse contribue à un décès sur trois dus aux accidents de la route dans le monde et trône parmi les premières causes. Au Maroc, où le taux de mortalité des accidents de la route est des plus élevés au monde, il est donc urgent d'appliquer des mesures concrètes afin d’en prévenir les incidences néfastes et rendre nos routes plus viables et sûres, d’où la nécessité de mise en place de dispositifs contraignants.
Aussi, certaines mesures, comme introduire sur les routes des structures modératrices de la circulation (ronds-points, ralentisseurs) et faire respecter les limitations de vitesse au moyen de contrôles (radars fixes et mobiles ou panneaux d’indication de vitesse), ne peuvent être qu’approuvées. A Mohammedia, à l’instar d’autres villes autant prévoyantes quant à la sécurité routière, les institutions chargées de cette politique ont donc élargi leur planification stratégique en multipliant les aménagements routiers, histoire de casser l'allure des chauffards malveillants.
On regrettera cependant, que des tronçons accidentogènes sur certains grands axes comme le Boulevard Hassan II à proximité d’écoles à Mohammedia n’aient pas bénéficié de ces ralentisseurs, d’où une certaine dangerosité particulièrement aux heures d’entrée et de sortie des élèves de leurs établissements. Certes un panneau solaire désignant la vitesse de chaque automobiliste existe dans un des sens de la double voie, mais il n’est guère contraignant puisqu’il ne pointe les vitesses qu’à titre indicatif.