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Dans une déclaration à la presse, à l’issue de la 5-ème réunion à huis-clos du dialogue national à la Chambre des conseillers, Mme Bouayach a proposé de créer des mécanismes de médiation pour la résolution de conflits relatifs au journalisme à travers trois modèles principaux, à savoir “un mécanisme de médiation judiciaire”, “une institution nationale parajudiciaire”, et “un mécanisme de médiation mixte”.
L’Organisation présentera également des propositions sur la loi sur l’audiovisuel afin d’ouvrir un débat sur cette question.
L’OMDH abordera, lors de cette réunion, les moyens de réussite de ce dialogue, à travers l’implication de l’ensemble des parties, notamment les acteurs politiques, qui doivent présenter leurs conceptions sur les moyens de consolidation des institutions, a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, la présidente de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), Mme Khadija Riadi, a appelé mercredi à l’élaboration d’un nouveau code de la presse conforme aux normes internationales en matière des droits de l’Homme, et ne comportant pas de peines privatives de liberté.
Dans une déclaration à la presse, Mme Riadi a souligné la nécessité d’associer à ce projet tous les acteurs du secteur des médias, en particulier les journalistes et les instances de défense des droits humains.
Elle a indiqué que l’AMDH exposera devant l’Instance de dialogue, la situation de la liberté d’expression et d’opinion au Maroc, relevant à ce sujet “la tension qui marque la relation entre la presse et le pouvoir”.
Elle a affirmé en outre que les conventions internationales en matière des droits de l’Homme soulignent le lien entre déontologie et responsabilité, considérant à ce propos que seule une justice indépendante et impartiale est habilitée à évaluer la faute professionnelle et la sanction applicable.
L’AMDH présentera également au cours de cette séance la question des médias audiovisuels publics, qui doivent être ouverts aux différentes forces vives de la société et constituer un vecteur d’information et de promotion des valeurs des droits de l’Homme, a-t-elle poursuivi.