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Le président afghan Hamid Karzaï a proposé hier aux talibans non liés à Al-Qaïda ou aux “réseaux terroristes” de rentrer en Afghanistan et d’y participer à “un processus de réconciliation”. “Nous allons lancer un appel, inviter les talibans (...) qui ne font pas partie d’Al-Qaïda et des réseaux terroristes et qui veulent revenir dans le pays, respecter la constitution et souhaitent la paix, à y retourner”, a-t-il déclaré devant la Conférence sur la sécurité de Munich (sud de l’Allemagne).
Rappelant que des élections régionales et présidentielle doivent avoir lieu le 10 août, M. Karzaï a estimé que “c’était le bon moment pour (lui) de lancer le processus de réconciliation”.
“Je demanderais à la communauté internationale de nous soutenir en cela, totalement, et d’afficher une position commune et non divisée”, a-t-il ajouté.
“Il n’y a aucune chance que nous réussissions sans une forme de réconciliation” nationale, a-t-il encore insisté. Face à la recrudescence des combats et attentats en Afghanistan, M. Karzaï a proposé à plusieurs reprises aux talibans d’entamer des négociations en échange de leur désarmement et de leur engagement à respecter la Constitution afghane.
Les rebelles talibans avaient toutefois écarté cette offre début janvier, estimant qu’elle provenait d’un gouvernement affaibli par leurs succès militaires.
Par ailleurs, quatre personnes, dont deux ressortissants américains, ont été tuées hier dans l’explosion d’une bombe revendiquée par les talibans dans le sud de l’Afghanistan, a annoncé un responsable policier.
“Deux conseillers américains, un interprète afghan et un policier ont été tués”, a déclaré à l’AFP le chef adjoint de la police du Helmand, Kamalodin Khan.
Le groupe s’était apparemment approché de l’engin qu’ils croyaient désamorcé dans le district de Nad Ali, selon M. Khan. “Ils sont allés vérifier l’engin. Alors qu’ils l’inspectaient, il a été déclenché à distance”, a-t-il dit.
La force de l’Otan en Afghanistan, l’Isaf, a confirmé l’explosion d’un engin télécommandé mais elle n’a fait état initialement que d’un mort et un blessé.
L’ambassade américaine n’a pas été en mesure de confirmer le décès annoncé de deux de ses ressortissants. Un porte-parole des talibans, Yousuf Ahmadi, a revendiqué l’attaque auprès de l’AFP dans appel téléphonique. Il a affirmé que deux “soldats américains” et plusieurs policiers afghans avaient été tués.
Le district de Nad Ali, situé dans la province d’Helmand, à l’est de la capitale provinciale Lashkar Gah, est l’une des principales zones de production d’opium malgré la campagne d’éradication menée par le gouvernement afghan et la communauté internationale. La province du Helmand est un bastion des talibans, chassés du pouvoir en Afghanistan à la fin 2001 par la coalition militaire sous commandement américain, et qui mènent depuis une insurrection meurtrière contre les forces afghanes et leurs alliés internationaux.
Rappelant que des élections régionales et présidentielle doivent avoir lieu le 10 août, M. Karzaï a estimé que “c’était le bon moment pour (lui) de lancer le processus de réconciliation”.
“Je demanderais à la communauté internationale de nous soutenir en cela, totalement, et d’afficher une position commune et non divisée”, a-t-il ajouté.
“Il n’y a aucune chance que nous réussissions sans une forme de réconciliation” nationale, a-t-il encore insisté. Face à la recrudescence des combats et attentats en Afghanistan, M. Karzaï a proposé à plusieurs reprises aux talibans d’entamer des négociations en échange de leur désarmement et de leur engagement à respecter la Constitution afghane.
Les rebelles talibans avaient toutefois écarté cette offre début janvier, estimant qu’elle provenait d’un gouvernement affaibli par leurs succès militaires.
Par ailleurs, quatre personnes, dont deux ressortissants américains, ont été tuées hier dans l’explosion d’une bombe revendiquée par les talibans dans le sud de l’Afghanistan, a annoncé un responsable policier.
“Deux conseillers américains, un interprète afghan et un policier ont été tués”, a déclaré à l’AFP le chef adjoint de la police du Helmand, Kamalodin Khan.
Le groupe s’était apparemment approché de l’engin qu’ils croyaient désamorcé dans le district de Nad Ali, selon M. Khan. “Ils sont allés vérifier l’engin. Alors qu’ils l’inspectaient, il a été déclenché à distance”, a-t-il dit.
La force de l’Otan en Afghanistan, l’Isaf, a confirmé l’explosion d’un engin télécommandé mais elle n’a fait état initialement que d’un mort et un blessé.
L’ambassade américaine n’a pas été en mesure de confirmer le décès annoncé de deux de ses ressortissants. Un porte-parole des talibans, Yousuf Ahmadi, a revendiqué l’attaque auprès de l’AFP dans appel téléphonique. Il a affirmé que deux “soldats américains” et plusieurs policiers afghans avaient été tués.
Le district de Nad Ali, situé dans la province d’Helmand, à l’est de la capitale provinciale Lashkar Gah, est l’une des principales zones de production d’opium malgré la campagne d’éradication menée par le gouvernement afghan et la communauté internationale. La province du Helmand est un bastion des talibans, chassés du pouvoir en Afghanistan à la fin 2001 par la coalition militaire sous commandement américain, et qui mènent depuis une insurrection meurtrière contre les forces afghanes et leurs alliés internationaux.
