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Mustapha Salma a perdu connaissance en raison d’une chute de tension conséquente de la grève de la faim qu’il observe depuis un mois.
Son frère a fait endosser au Polisario et à ses soutiens algériens la responsabilité du calvaire qu’il endure.
Mohamed Cheikh Ismaili, en visite à Washington avec une délégation des provinces du Sud, s’est également insurgé contre l’"indifférence" et le "mutisme" qu’observe le HCR à légard de son frère, qui "lutte pour un objectif humain noble, celui de retrouver les siens".
"Tous ceux qui se disent défenseurs de la liberté d’expression et des droits de l’Homme doivent venir en aide à mon frère, en grève de la faim depuis plus de 30 jours", a-t-il dit, soulignant que Mustapha Salma "ne fait que revendiquer le droit élémentaire d’être avec sa famille, dont il a été privé par le Polisario".
Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du Polisario à son arrivée au point de passage frontalier conduisant aux camps de Tindouf, depuis le territoire mauritanien, alors qu’il comptait rejoindre sa famille.
Il a été détenu dans un lieu secret pour avoir exprimé, lors de sa visite au Maroc, son opinion favorable à la proposition d’autonomie marocaine, en tant que solution crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif du conflit artificiel du Sahara.
Il observe depuis le 20 mai dernier une grève ouverte de la faim devant le siège du Haut-commissariat aux réfugiés à Nouakchott, pour revendiquer la régularisation de sa situation, notamment le droit de rejoindre sa famille et de disposer d’un passeport.
Des délégations de la société civile du Maroc et de Mauritanie avaient rendu visite à Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, pour lui témoigner leur solidarité et sympathie.