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Dans une question à la commissaire européenne, exigeant une réponse écrite, les eurodéputés Dominique Bild et Steve Briouas ont indiqué que des transferts systématiques des aides humanitaires européennes destinées aux habitants des camps de Tindouf ont été effectués avec la bénédiction de personnalités sahraouies et de hautes autorités algériennes.
Les eurodéputés ont souligné que lors de son interrogatoire, en juillet 2015, le directeur chargé des aides humanitaires auprès du Commissariat européen a indiqué que les autorités algériennes imposent une taxe de 5% sur les 10 millions d’euros d’aides humanitaires européennes dont doivent s’acquitter, chaque année, les locataires des camps de Tindouf. Ce qui revient à dire, ajoutent les deux parlementaires européens, que sur les trente dernières années, l’Union européenne aura versé entre 10 et 15 millions d’euros de taxes au trésor algérien, sur des aides humanitaires censées être exemptées de toute taxe.
Les deux eurodéputés ont exprimé leur regret du fait que la recommandation qu’ils avaient signée et déposée en mars 2015, soit restée sans suite. Précisant qu’ils avaient adressé la question à l’effectif européen, demandant si des mesures avaient été prises depuis la publication du rapport de l’OLAF.
Les deux parlementaires se sont, également, demandé si les aides humanitaires destinées aux habitants des camps de Tindouf ont été suspendues depuis la publication dudit rapport et si les autorités algériennes ont donné des explications au sujet de ces détournements et pris des mesures pour procéder au recensement des habitants.
Notons que l’affaire des détournements par le Polisario des aides humanitaires destinées aux habitants des camps de Tindouf qui est devenue une grande préoccupation aux niveaux européen et international, a refait surface, dernièrement pendant les travaux de la 4ème commission de l’ONU à New York. Ce qui a constitué une occasion pour le juriste international Stéphane Rodriguez de dénoncer devant l’organisation onusienne, les détournements continus de ces aides de la part des dirigeants du Polisario et leurs protecteurs algériens.