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«C’est une équipe de 35 informaticiens marocains qui était à pied-d’œuvre depuis plusieurs jours déjà pour développer ce programme permettant de contourner la censure qui frappe les internautes égyptiens. Internet est coupé en Egypte, sauf quand il y a des fenêtres de temps à autre. En fait, il est impossible d’accéder à Google, Youtube, Facebook ou Twitter. Nous avons mis en place une adresse que le serveur de l’Etat égyptien ne peut identifier, sur le modèle du fantôme que les connectés connaissent bien et qu’il suffit de télécharger à partir de notre site. Résultat, jusqu’à hier matin à 10 h44, il y a eu 113.525 téléchargements à partir de l’Egypte», explique Francesco Landogna, le Pdg de «Wall 5».
La censure virtuelle n’a pas de frontières. Ce programme marocain permettant de détourner la censure du Net et qui vient tout juste de voir le jour est destiné, en plus de l’Egypte, aux pays du Maghreb. En Algérie, les téléchargements ont d’ailleurs déjà commencé, affirment les responsables du site «Wall 5», dans la perspective d’une censure qui s’annonce radicale.
«On ne peut pas laisser faire des choses pareilles. Nous n’avons pas de vocation politique mais pour nous couper Internet, c’est comme vivre sans télévision ni radio!», fait valoir l’Administrateur délégué de «Wall 5»
«Wall 5» est un site communautaire maghrébin dont le siège principal est au Maroc. C’est le premier site au monde à utiliser comme langue de communication les dialectes maghrébins, en plus de l’arabe classique, le français et l’anglais. Lancé en février 2009 par F. Landogna, un entrepreneur italien établi au Maroc, Wall 5 compte actuellement 510.000 abonnés que l’on retrouve principalement au Maroc, en Algérie, en Tunisie ou encore en Egypte. Ce site communautaire où la «darija» est bien évidemment de rigueur a désormais les faveurs des communautés maghrébines vivant aux Etats-Unis, au Canda et dans les pays d’Europe.