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Selon le rapport, au sud de l’Algérie, plus précisément dans la région de Tamanrasset, les Subsahariens, privés de leurs pièces d’identité et menacés de prison, sont traités inhumainement par les trafiquants qui les obligent à effectuer des travaux forcés dans des chantiers de construction, des exploitations agricoles et même dans des mines. Les femmes seraient, selon les Américains, victimes d’abus sexuels. Elles sont exploitées par des réseaux de prostitution. Leurs enfants sont vendus au prix fort aux réseaux terroristes locaux pour en faire de futurs mercenaires ou des jihadistes. Plusieurs immigrés clandestins subsahariens qui ont échappé miraculeusement à leurs «propriétaires» en témoignent. D’après eux, pour atteindre les sols marocain, tunisien et libyen, il faut payer un droit de passage. En outre, le contrôle est presque inexistant au niveau des frontières sud du pays.
Les autorités algériennes rejettent en bloc le contenu dudit rapport. Le ministre de la Justice, Taieb Belkhir, a souligné la semaine dernière que l’Algérie répondra officiellement au rapport qui ternit son image à l’échelle internationale. D’où la rencontre d’hier au ministère des Affaires étrangères algérien à laquelle ont également pris part trois délégations des ministères de la Justice, de l’Intérieur et de la Défense. «Une rencontre consacrée à l’étude du contenu dudit rapport et à préparer une réponse argumentée pour remettre les pendules à l’heure», ont affirmé les officiels algériens.
Pour sa part, Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’Homme, a affirmé qu’«Alger est victime d’une tentative de ternir son image après que le pays ait repris son rôle de leadership dans la région». Et de conclure : «La loi algérienne est ferme et claire contre le trafic d’humains qui n’existe pas en Algérie».