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Imad Almouahid, 25 ans, est accusé d’enrôler des mineurs et des enfants à des fins terroristes. Un nouveau mode opératoire des réseaux terroristes d’Europe et d’Afrique du Nord pour échapper au contrôle des services concernés. D’autant que les enfants sont moins contrôlés et peuvent se déplacer facilement dans des zones hautement surveillées sans attirer l’attention des sécuritaires.
Selon des sources concordantes, l’opération «Don Quichotte» lancée, les 1er et 2 juin courant, a visé toutes les personnes ayant des relations, de près ou de loin, avec des réseaux terroristes à l’échelle internationale. C’est ce qu’a affirmé le communiqué du ministère espagnol de l’Intérieur, en précisant que l’opération « visait la recherche de personnes impliquées dans le recrutement et la propagation du jihad».
C’est d’ailleurs la raison qui a éveillé les soupçons des policiers sur Imad Almouahid. Celui-ci aurait, selon nos sources, eu récemment d’étroites relations avec des détenus salafistes incarcérés à la prison de Salé dans des affaires liées au terrorisme. Il aurait même rendu visite à plusieurs d’entre eux en tant que membre de famille. Officiellement, le suspect faisait «l'apologie du terrorisme et cherchait à gagner à cette cause des enfants à des fins criminelles, et en vue de la fabrication et de la distribution de matériel de propagande», ajoute le communiqué.
Lors de son arrestation, les policiers ont saisi du matériel informatique, des portables et des documents. Des pièces à conviction qui ont permis de l’inculper, sur la base desquelles le procureur général a décidé de proroger sa garde à vue et d’ouvrir une enquête approfondie sur ses proches et connaissances.
Nos sources nous ont informés que des mineurs d’origine arabe ont été également entendus par les enquêteurs. Et d’ajouter qu’il s’agirait, peut-être, d’un réseau lié à l’une des cellules d’AQMI.