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Cette décision a été prise par les bureaux locaux desdits centres, affiliés à la FDT, lors de la réunion extraordinaire tenue dernièrement à Casablanca afin de sonner le tocsin sur la situation sociale et les conditions déplorables dont pâtit tout le personnel. Devant l’indifférence et le mutisme des responsables des CHU concernés et du département de tutelle face aux revendications de l’ensemble du personnel, toutefois légitimes, les bureaux locaux des 2 centres soulignent, via un communiqué, qu’ils sont contraints d’opter pour cette action militante en vue de faire aboutir leurs doléances. Ces revendications urgentes qui sont dans l'attente d'être résolues, concernent particulièrement le manque criant de ressources humaines, la représentativité de l'ensemble des catégories au Conseil d'administration, la généralisation de l'application des décrets émanant du ministère dans les quatre CHU, la restructuration de la Fondation Hassan II pour la promotion des œuvres sociales et le transfert des cotisations des employés émargeant aux budgets autonomes et celles des adhérents au Régime collectif d'allocation de retraite (RCAR) à la Caisse marocaine des retraites, et ce à l'instar du CHU Ibn Sina.
Tout en appelant à faire bénéficier le personnel des indemnités relatives à l’astreinte, et ce depuis 207, ils demandent à ce que cesse l’entrave des libertés syndicales qui continuent d’être bafouées particulièrement au sein du CHU Ibn Rochd où la tension est à son paroxysme.
A rappeler que le secrétaire général du Syndicat démocratique de la santé publique, Mohamed Dahmani, avait saisi par correspondance le ministre de la Santé, fraîchement installé dans ses fonctions, sur la situation au bloc opératoire du CHU Ibn Rochd marquée par plusieurs irrégularités et dysfonctionnements. Il saisit également l’occasion pour révéler les abus et menaces que subit Ahmed Salhi, chef infirmier du bloc opératoire central du CHU Ibn Rochd. Le responsable syndical cite, à titre d’exemple, des exactions telles que traduire le concerné devant un conseil de discipline, le muter ou encore le désaisir de ses prérogatives définies, pourtant, par le règlement intérieur de l’établissement.