Autres articles
-
Atterrissage d'urgence et 36 heures bloqués dans un marais entourés de caïmans
-
Flèches contre tracteurs : La bataille silencieuse dans l'Amazonie péruvienne
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
Des chercheurs de l'Inserm et du CNRS viennent de créer en laboratoire des cellules bêta pancréatiques humaines. Des cellules défectueuses dans les deux types de diabète 1 et 2 et si importantes pour réguler le taux de sucre dans l'organisme.
C'est une première pour la recherche et plus particulièrement dans la lutte contre le diabète, maladie qui touche actuellement plus de trois millions de personnes en France. Depuis 30 ans, les chercheurs du monde entier tentent sans succès de reproduire les cellules bêta, productrices d’insuline, en laboratoire pour les étudier et comprendre leurs dysfonctionnements. Les cellules alpha et ces cellules bêta sont organisés en îlots dans la partie endocrine du pancréas, autrement dit celle qui produit les hormones. Tandis que les premières génèrent du glucagon, les secondes produisent, quant à elles, la fameuse insuline. Ce sont ces deux hormones qui régulent le taux de sucre dans l’organisme, une fois libérées dans le pancréas.
Or, la destruction des cellules bêta productrices d'insuline conduit au diabète de type 1 tandis que la perturbation du fonctionnement de ces mêmes cellules conduit au diabète de type 2. D'où l'importance de concentrer des recherches sur ces structures comme l'ont fait les chercheurs de l'Inserm et du CNRS qui sont finalement parvenus à produire des cellules bêta pancréatiques humaines fonctionnelles productrices et sécrétrices d'insuline.
Pour obtenir de telles cellules, les scientifiques ont dû suivre un protocole complexe en plusieurs étapes. Dans un premier temps, ils ont utilisé dans un fragment de foie foetal, un vecteur viral capable de s’intégrer dans l’ADN des cellules bêta, permettant ainsi d’effectuer un transfert de gènes et de conférer aux structures un avantage sélectif. Autrement dit, les cellules bêta sont devenues aptes à se multiplier continuellement sans dépérir.
Dans un second temps, ils ont transplanté le tissu pancréatique dans l'organisme d'une souris immunodéficiente, permettant ainsi la différenciation et l'amplification des cellules bêta matures. Puis, après plusieurs mois, la tumeur formée a été retirée et dissociée, tandis que les cellules générées ont été amplifiées en culture, formant au final des lignées de cellules bêta stables, explique le communiqué du CNRS.
"Certaines de ces lignées ont des propriétés moléculaires et fonctionnelles très proches d'une cellule bêta humaine adulte. Ces cellules expriment tous les gènes d'une cellule bêta. Aucune expression significative des autres hormones du pancréas endocrine ni des marqueurs du pancréas exocrine n'a été retrouvée", explique ainsi Raphaël Scharfmann, directeur de recherche à l’Inserm.
C'est une première pour la recherche et plus particulièrement dans la lutte contre le diabète, maladie qui touche actuellement plus de trois millions de personnes en France. Depuis 30 ans, les chercheurs du monde entier tentent sans succès de reproduire les cellules bêta, productrices d’insuline, en laboratoire pour les étudier et comprendre leurs dysfonctionnements. Les cellules alpha et ces cellules bêta sont organisés en îlots dans la partie endocrine du pancréas, autrement dit celle qui produit les hormones. Tandis que les premières génèrent du glucagon, les secondes produisent, quant à elles, la fameuse insuline. Ce sont ces deux hormones qui régulent le taux de sucre dans l’organisme, une fois libérées dans le pancréas.
Or, la destruction des cellules bêta productrices d'insuline conduit au diabète de type 1 tandis que la perturbation du fonctionnement de ces mêmes cellules conduit au diabète de type 2. D'où l'importance de concentrer des recherches sur ces structures comme l'ont fait les chercheurs de l'Inserm et du CNRS qui sont finalement parvenus à produire des cellules bêta pancréatiques humaines fonctionnelles productrices et sécrétrices d'insuline.
Pour obtenir de telles cellules, les scientifiques ont dû suivre un protocole complexe en plusieurs étapes. Dans un premier temps, ils ont utilisé dans un fragment de foie foetal, un vecteur viral capable de s’intégrer dans l’ADN des cellules bêta, permettant ainsi d’effectuer un transfert de gènes et de conférer aux structures un avantage sélectif. Autrement dit, les cellules bêta sont devenues aptes à se multiplier continuellement sans dépérir.
Dans un second temps, ils ont transplanté le tissu pancréatique dans l'organisme d'une souris immunodéficiente, permettant ainsi la différenciation et l'amplification des cellules bêta matures. Puis, après plusieurs mois, la tumeur formée a été retirée et dissociée, tandis que les cellules générées ont été amplifiées en culture, formant au final des lignées de cellules bêta stables, explique le communiqué du CNRS.
"Certaines de ces lignées ont des propriétés moléculaires et fonctionnelles très proches d'une cellule bêta humaine adulte. Ces cellules expriment tous les gènes d'une cellule bêta. Aucune expression significative des autres hormones du pancréas endocrine ni des marqueurs du pancréas exocrine n'a été retrouvée", explique ainsi Raphaël Scharfmann, directeur de recherche à l’Inserm.