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Dans une lettre adressée à la haute Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, ces avocats et bâtonniers ont affirmé que la disparition et l'enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud sont une violation flagrante des conventions internationales qui stipulent la nécessité de préserver la vie humaine et l'intégrité physique des personnes et d'assurer le droit d'expression et de la libre circulation des personnes.
Les bâtonniers Abderrahmane Benamrou, Abderrahim Jamai et Abderrahim Ben Barka et les avocats Khalid Sefiani et Mustapha Ramid, ont appelé le HCDH à déployer tous les efforts possibles pour élucider le sort de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud, œuvrer à sa libération et lui permettre de recouvrer l'ensemble de ses droits.
Par ailleurs, l'exode massif des Sahraouis marocains à la mère patrie, fuyant le calvaire des camps de Tindouf s'est poursuivi avec le retour, samedi soir à Laâyoune, d'un groupe de 46 personnes.
Les membres de ce groupe, qui comprend 10 femmes et 16 enfants, sont parvenus à fuir les camps de la honte et à rallier leur patrie via El Mehbass et Farissia, dans la région de Guelmim-Smara, a indiqué dimanche une source auprès des autorités locales.
Plusieurs membres de ce groupe ont fait part des souffrances endurées par les séquestrés dans les camps de Tindouf, ajoutant que le Polisario «est totalement soumis aux instructions des autorités algériennes qui utilisent les séparatistes afin de porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc».
Dans ce cadre, Yahdih Omar Charif (44 ans) a souligné, dans des déclarations à la presse, qu'il a rejoint la Mère-patrie en compagnie de sa femme et de ses quatre enfants «par conviction et en raison du sérieux de l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour mettre fin au conflit artificiel sur le Sahara».
M. Charif, ancien cadre dans la prétendue «Union de la jeunesse politique à Tindouf», a indiqué que les agressions et arrestations visant la tribu Sellam n'épargnent pas les femmes et les enfants, ce qui met à nu les fausses allégations véhiculées par le Polisario.
De son côté, Oulina Mohamed Salem M'barek Ould Brahim (22 ans) a rappelé les souffrances endurées par les séquestrés dans les camps de Tindouf et la vague d'arrestations et d'agressions visant la tribu Sellam.
Pour sa part, Najat Fedli a exprimé sa joie de rejoindre la mère-patrie en compagnie de son mari pour vivre auprès de sa famille, qualifiant la situation dans les camps de la honte de «pénible et désastreuse».
Quant à M. Sellami Yareb, membre de la tribu Sellam, il a fait part de sa satisfaction de voir des membres de sa famille parmi ce groupe, appelant à lever le blocus imposé sur le reste des séquestrés afin de leur permettre de rejoindre la mère-patrie.
Ces ralliés portent à 1561 le nombre de personnes ayant fui les camps de Tindouf depuis le début de l'année.