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Par ailleurs, l’institution a appelé les pays frontaliers à solutionner toutes sortes de problématiques concernant cette question par des voies pacifiques et sur la base de la règle internationale de la coopération aspirant à asseoir un réel développement de l’ensemble de la région concernée.
D’autre part, lors de cette rencontre à Hyderabad en Inde, « l’Alliance social-démocrate dans le monde arabe » a réitéré son rejet de toute forme de déportation et de déracinement du peuple palestinien et son appui aux positions égyptienne et jordanienne en adoptant la première concernant le procédé de repeuplement s’avérant un authentique plan arabe.
«La région du Moyen-Orient constitue l’une des zones de conflit, d’instabilité et d’explosion de guerres dans le monde entravant ainsi la préservation de la paix, de la sécurité et la prospérité des peuples et pays de cette région… Le conflit arabo-israélien et la non résolution de la question palestinienne dans le cadre d’une solution équitable conformément à la légalité internationale et à ses différentes résolutions risquent, sans doute, de déclencher une troisième guerre mondiale du fait des politiques israéliennes hostiles d’occupation… Et voilà que le peuple palestinien dans la bande de Gaza et à Al Qods fait l’objet d’un génocide perpétré par l’Etat d’occupation en sus de la famine, du blocus, de la destruction des infrastructures, de l’expropriation et de l’anéantissement d’Al Qods en escamotant ses traits chrétiens et islamiques dans l’objectif de provoquer un second désastre via la déportation et l’épuration ethnique… », a développé la déclaration, déplorant la politique expansionniste agressive et violente du gouvernement d’extrême droite de l’Etat d’occupation entraînant, par-là, la région du Moyen-Orient dans un génocide généralisé obstruant toutes les perspectives de paix et de sécurité mondiales…
A cet effet, l’Alliance social-démocrate dans le monde arabe réitère dans son communiqué final son rejet de toute tentative de déracinement du peuple palestinien et son soutien, en revanche, aux positions égyptienne et jordanienne dénonçant la déportation, particulièrement le plan égyptien de repeuplement en tant que démarche arabe, et ce en contraignant Israël à mettre un terme au génocide et à reprendre l’engagement du cessez-le-feu total et général dans l’ensemble de son processus.
Là-dessus, la déclaration finale de «l’Alliance» aborde la situation de la Syrie qui «traverse une étape de transition qui nécessite la conjugaison de tous les efforts à même de permettre au peuple syrien d’édifier ses institutions constitutionnelles sur fond d’une justice transitoire et démocratique favorisant la construction d’une Syrie démocratique et pluraliste par le biais de la reconnaissance de l’ensemble de ses composantes appelées à s’associer au procédé politique et la réussite de l’étape transitoire … Et cela requiert l’activation de la levée du boycott économique impactant la Syrie … mais aussi l’arrêt des interventions hostiles d’Israël et de la Turquie…
Quant au Liban, l’Alliance, en rappelant qu’il est parvenu à élire le président de la république et à former son gouvernement après de longues années de vide politique ayant exaspéré la situation économique et sociale du peuple libanais, dénonce la rupture de l’engagement de l’occupant israélien du cessez-le-feu dans le sud… ce qui empêche la présidence de la république et le gouvernement libanais de s’acquitter de leurs missions politiques et économiques et également d’acter la maîtrise de la présence de l’armée libanaise sur l’ensemble de son territoire.
D’un autre côté, l’Alliance social-démocrate du monde arabe n’a pas manqué de mettre en avant l’impératif du respect des droits hydriques de l’Egypte, de l’Irak et de la Syrie en appelant à faire face aux menaces de la sécurité hydrique de l’ensemble des pays de la région qui occasionneraient un réel péril à l’encontre de tout processus de paix et de sécurité internationales.
S’agissant, par ailleurs, du Soudan, réputé naguère pour être le grenier de nutrition du monde arabe, il est embourbé dans un conflit destructif et un chaos exaspéré par les différentes interventions extérieures qui ne font qu’amplifier la crise et risquent de diviser le pays en obstruant la recherche d’une quelque solution à même de préserver le processus démocratique via un débat national global à l’abri de toutes sortes d’interventions étrangères…
Enfin, l’Alliance, dans sa déclaration finale, compte tenu de la prolifération et l’élargissement des sphères des conflits et des risques impactant la paix et la sécurité mondiales, appelle au réexamen de « la crise » du système mondial quant à la conformité et l’exécution des décisions et résolutions internationales et leur inapplicabilité, généralisant les zones de conflits, souvent armés, qui se multiplient et s’élargissent alimentant la violence et le terrorisme à travers le monde (…)
Rachid Meftah