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La résolution du Conseil de sécurité vivement saluée par les Groupes socialistes-Opposition ittihadie au Parlement
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XIX Congrès Mondial de l’Eau : Pour repenser l’avenir de l’eau à Marrakech
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Conseil supérieur de l'Université arabe Naif des sciences de sécurité : Reconduction d’Abdellatif Hammouchi comme membre
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Les chioukhs et notables des tribus sahraouies de Dakhla-Oued Eddahab louent la diplomatie clairvoyante de Sa Majesté le Roi
Entre le cri et le silence, la promesse de l’Homme (Par Mohamed El Gahs)
Engagement. Le mot semble désuet. Mort et enterré sur le front du triomphe bruyant de l’horreur économique, médiatique, mondialiste, individualiste et déshumanisante. Pourtant, certains osent encore brandir ce qui paraît être une lointaine et défunte utopie. Vieillerie des temps jadis où les Hommes prétendaient encore, dans un élan collectif,solidaire et volontaire, changer la vie. Changer le monde. Un instant, un instant seulement, nous submerge une nostalgie. Des mots arrivent même à allumer des rêves de combat, des velléités d’enthousiasme. On se remémore des épopées ordinaires de ce qu’était une morale en action. Oh, rien d’héroïque. Juste une manière d’honorer son être d’Homme en remettant en cause l’injustice, l’arbitraire, l’exploitation. L’écrasement du grand nombre par l’arrogance, la cupidité, le mépris et souvent la cruauté d’un monde médiocre et cynique qui ne prévoit pas naturellement la possibilité du bonheur. Cela s’appelait comment déjà... ce désir de justice et de liberté ? Cette adhésion à quelque chose qui nous dépasse et nous élève : un destin commun à construire ensemble, meilleur pour chacun et pour tous. Un dessein fait de pensée et d’actes. Une manière de vivre dignement et pourquoi pas joyeusement son humanité...Une vie.Oui, peut-être cela s’appelait-il l’engagement. C’était grand. C’était noble. C’était beau. L’époque ne l’a pas supporté.Il en est mort, nous disent ces éternels contempteurs.Erreur: ce désir d’humanisme, cet élan de grandeur, ces promesses de l’aube ne s’éteignent jamais. Ils ne meurent pas. Ils peuvent accuser les coups, les assauts et les vents contraires des époques, plier pour ne pas rompre, prendre des itinéraires inédits, s’adapter, temporiser, se ressourcer...mais toujours pour rejaillir. Cette lueur, des femmes et des hommes l’incarnent, l’entretiennent, en transmettent le rayonnement et la passion dans les cœurs et les esprits. De génération en génération, entre le cri et le silence,se perpétue ce propre de l’Homme : l’espérance. Où le chemin compte autant que la destination. Et ce chemin-là justifie une vie.








