Mais histoire de rendre à Moncef ce qui appartient à Belkhayate, même si son projet de relance est marqué par un énorme décalage entre son « raisonnement américain » ( c’est lui qui le dit) et la réalité marocaine, il serait plutôt sympa de lui reconnaître le mérite de savoir écouter, de même que celui d’avoir judicieusement reconnu l’importance des réalisations accomplies par Si Mohamed El Gahs avec, à ses côtés, un certain Hassan Tarek, au profit de la jeunesse. Censé apporter des réponses, le ministre ne pouvait pas ne pas apprécier l’intérêt que revêtaient les judicieuses interventions de ses interlocuteurs.
M. Belkhayate qui a bien fait de se payer les conseils des Bidouane, El Aynaoui et Belgaïd a dû sans doute faire plus ample connaissance avec Daouda. Comme il a dû comprendre pourquoi la Tunisie et toute l’Afrique ont dû solliciter l’apport de ce dernier. Le message de Daouda qui a bien démontré que ce ne sont pas les projets importés qui pourraient apporter la solution à un sport à la traîne, a été reçu cinq sur cinq.
Et pour boucler la boucle, pour finir en beauté, c’était à Hassan Tarek pour qui les associations des jeunes et autres ONG n’ont pas de secret tout comme l’action sociétale et politique, de servir humblement une leçon magistrale. Comme l’a si bien rappelé, celui qui a fait toutes ses classes à la bonne école, celle qui a toujours su être à l’écoute et au service du peuple, il y a de ces valeurs inaliénables et qui ne peuvent être en aucun cas monnayables. Et ce n’est sûrement pas en décidant de céder un patrimoine séculaire, contre quelque somme que ce soit, que l’on peut servir la jeunesse et le sport. Sinon n’importe quel spéculateur pourrait s’improviser haut responsable.