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Concernant les candidats libres, le ministère annonce 18,80% de l’ensemble de l’effectif, soit 59.351 candidats. Il fait remarquer également que les candidatures de l’enseignement scientifique et technique ont connu une certaine hausse alors que celles des branches littéraires et de l’enseignement originel connaissent un léger recul.
Par ailleurs, les examens dits régionaux concernant les élèves de la première année du Baccalauréat et dont la note est prise en considération dans la note finale du Bac auront lieu les 8 et 9 juin prochains, toutes branches confondues, alors que la session de rattrapage se déroulera les 6 et 7 juillet. Le ministère annonce également que la première session des travaux pratiques réservés aux candidats libres des sections économiques et gestion est prévue pour le 10 et 11 juin tandis que la session de rattrapage aura lieu les 13 et 14 juillet. Quant aux délibérations de la session normale, elles devront se dérouler les 15 et 16 juin et celles de la session de rattrapage les 13 et 14 juillet prochain.
La nouveauté cette année est la volonté et les efforts fournis par le ministère pour combattre le phénomène de la triche. Il a édité un guide de 16 pages destiné aux candidats pour les sensibiliser sur des conséquences de la fraude sous toutes ses formes et les lois et sanctions relatives à cette infraction. Il est question également dans le petit guide, distribué gratuitement aux candidats, des différentes modalités sur le déroulement de l’examen du Baccalauréat.
Il est certain que l’ambiance dans laquelle se déroule généralement l’examen du Bac reste une situation conflictuelle et de tension dont souffrent atrocement les enseignants qui sont souvent confrontés à des tentatives de fraude agressives des candidats et sans protection aucune dans la plupart des cas. Il est vrai qu’une loi régit le phénomène de la triche mais lorsque celle-ci se généralise, il est difficile de stopper la manifestation.
Selon une étude réalisée par le Centre marocain d’éducation civile, 47% des élèves avouent avoir recours à ce délit au moment où une grande majorité des enseignants reconnaissent son existence dans nos établissements scolaires. Pire, 12% de nos élèves pensent que la triche est une nécessité alors que 52% d’entre eux affirment y recourir de temps en temps. Par ailleurs, ce qui est grave, c’est que 61% des enseignants affirment n’avoir jamais débattu de la fraude lors des différentes réunions pédagogiques ou conseils d’enseignement ou de classe. Plus grave encore, la triche est devenue valeur.
En réalité, cela reflète la mentalité d’une société où la fraude est monnaie courante, à commencer par les élections et la gestion de la chose publique. L’école ne peut à elle seule éradiquer des phénomènes qui prennent de l’ampleur à travers le comportement même de certains responsables. En somme, il semble que le département de Khchichen est décidé cette année à sévir contre les fraudeurs aux examens.