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Il y a 35 ans, 350.000 Marocains avaient franchi les frontières factices entre le Royaume et ses provinces du Sud, mettant ainsi un point final à une longue séparation initiée en 1884.
Hier, ce furent 3 millions de Marocains qui ont clamé leur indéfectible attachement à notre intégrité territoriale et dénoncé la forfaiture du PP espagnol et le fourvoiement du Parlement européen à la suite des douloureux évènements de Laâyoune. Evènements au cours desquels onze membres des forces de l’ordre ont donné leur vie pour sauver celles de quelques milliers de nos compatriotes pris en otages à l’intérieur du campement de Gdim Izik par des séparatistes armés, violents, très mobiles et bien entraînés. Hier, Casablanca grouillait donc de monde. Une marée humaine a envahi la ville dès l’aube.
Militants de partis politiques, activistes de la société civile, stars du monde du show-biz, célébrités sportives et simples citoyens se sont donné rendez-vous, dès les premières heures de la journée à l'intersection des Boulevards Mohammed VI et Abou Chouaib Doukkali pour le coup d'envoi d’une marche populaire organisée pour protester contre la campagne fallacieuse menée par le Parti populaire espagnol contre les intérêts suprêmes du Maroc.
Ils sont venus des quatre coins du Royaume, brandissant des portraits de S.M le Roi et le drapeau national pour exprimer leur colère et protester contre la résolution du Parlement européen qui a demandé qu’une enquête des Nations unies soit diligentée à propos des incidents qui ont accompagné, le 8 novembre courant, le démantèlement du campement dit Gdim Izik à Laâyoune par les forces de l’ordre.
Cette marche a pris corps tout au long du Boulevard Mohammed VI.
Après plus d'une heure de marche ponctuée de chants et de slogans hostiles au PP espagnol, le qualifiant de parti "fasciste", les marcheurs ont pris ensemble la direction du centre-ville.
L’itinéraire préalablement fixé ne pouvant contenir une telle marée humaine, la Marche blanche a dépassé les limites qui lui ont été fixées.
Devant s’arrêter à hauteur de Garage Allal, elle ne s’est dispersée, en fait, que près de Derb Omar.
Sur les pancartes on pouvait lire, entre autre « Halte à la falsification des vérités », «Non au chantage politique» ou « le Sahara est marocain »… Trompettes, sifflets, tambours et autres instruments de musique populaire ont ponctué les pas des marcheurs et leur ont permis d'aller jusqu'au bout de leur mission dans la joie et l’allégresse, tout en donnant plus de profondeur et d’importance à leurs slogans.
Les protestataires étaient unanimes, le pays est menacé et, du coup, tous les efforts doivent être entrepris dans ce sens. Pour ce cadre associatif que nous avons abordé, cette initiative est d’une grande importance. « On est là pour dire au monde entier qu’on est derrière notre Roi et que le Maroc est unique et indivisible », nous a-t-il déclaré. Même son de cloche du côté de cette citoyenne : « Pour moi, ma participation est due à une simple prise de conscience de la dangerosité de ce qui est advenu. Aujourd’hui, je suis là pour afficher ma solidarité et mon attachement à la cause nationale ». Par leur marche pacifique, les Marocains ont voulu dresser un signal fort et clair à la Communauté internationale : le Maroc est uni, et le peuple est solidaire concernant la première de ses causes nationales ; à savoir la défense de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale.