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Dans une allocution prononcée à l’occasion de la première soirée du festival, l’un des responsables de l’organisation à rendu de vibrants hommages rendus aux comédiens égyptien et marocain Samih Hsine et Houssine Ben Yaz qui ont respectivement reçu des mains du wali de la région Oued Eddahab-Lagouira et du gouverneur de la province d’Aouessred, les trophées du Festival du rire de Dakhla.
Profitant de sa voix unique, Kamal Kadimi, plus connu sous son sobriquet de H’Diddane qui animait la scène, en compagnie de Samid Ghilane a, d’entrée de jeu, enflammé la salle comble du Palais des congrès. Au même moment où le public du Palais des congrès s’esclaffait devant les représentations de Kadimi et Ben Yaz, un public bien plus nombreux applaudissait ses idoles du rire, à la Place Hassan II et celle d’El Wahda. Sur lesdites scènes, des milliers de spectateurs jeunes et moins jeunes, se sont également rassemblés pour applaudir le groupe mythique Nass Al Ghiwane, ainsi que les troupes Abeidate Rma et les Five Stars.
D’autre part, le grand comédien égyptien, Ahmed Ratib à qui un vibrant hommage a été rendu, n’a pas attendu les scènes du festival pour exprimer sa joie de se trouver à Dakhla. A la sortie de l’aéroport où une tente de bienvenue était dressée et où une troupe locale était venue souhaiter la bienvenue aux hôtes du festival, le grand Ratib envoûté par les rythmes locaux s’est laissé emporter dans une danse effrénée avec les membres de la troupe.
Pour sa part, Abdelkhalek Fahid s’est félicité de la tenue de la 1ère édition de ce festival auquel il a souhaité la pérennité et a exprimé sa joie d’y participer.
Remerciant les organisateurs de l’avoir invité, il a, par ailleurs, déclaré que la médiocrité des programmes des chaînes de télévision n’est plus à démontrer et que ces chaînes continueront dans cette tendance tant que de grands artistes sont exclus. Il a ajouté que plusieurs acteurs connus, contribuent à faire perdurer cette médiocrité. Il a, ensuite, souligné que ce bas niveau et l’absence d’humour sur le petit écran privent les comédiens de leur public qui commence à douter de ces chaînes et même de l’art marocain.
Avant de monter sur la scène du Palais des congrès, Houssine Ben Yaz a fait part de sa joie, en exclusivité à Libé. Il est revenu sur ses relations avec le public de Dakhla qui remontent au début des années 80 et sur la tournée qu’il a effectuée, il y a un an, et qui l’avait conduit à Dakhla. Ben Yaz à qui rien n’échappe quand il s’agit de la cause nationale. Il a rappelé cette affaire de droit commun portant sur l’agression faite au jeune Haidala ayant entrainé sa mort, est un cas parmi d’autres que le Polisario politise à coup de millions. Quand on sait que la mère de ce jeune homme l’avait abandonné dès son jeune âge, sans jamais se préoccuper de son éducation ni de son avenir au point de devenir un délinquant.
D’ailleurs, les forces de l’ordre espagnoles ont compris que la bonne femme n’avait aucun droit de stationner devant le consulat du Maroc et l’ont aussitôt sommée de quitter les lieux. C’est honteux de la part de nos voisins algériens de financer de telles opérations mensongères pour porter atteinte à notre pays. C’est malheureux que ce pays continue de faire perdurer un conflit monté de toutes pièces et qui prive des millions de Maghrébins de réaliser l’unité de ce Grand Maghreb à laquelle le Maroc avait appelé bien avant que les Européens n’aient décidé la leur», a-t-il précisé.