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Les trois jeunes hommes, appartenant respectivement aux tribus Rguibat, Al-Barabiche et Tanwajib, étaient des orpailleurs professionnels, à l’instar de centaines de jeunes sahraouis qui, dans un monde sans lendemain et n’ayant à partager que la pauvreté, la précarité et la marginalisation, cherchent par tous les moyens à subvenir aux besoins de leurs familles dans les camps de la misère bravant les dangers et difficultés auxquels ils sont exposés.
Le drame des familles sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf est perpétuel.
L’armée algérienne tue à tout bout de champ, et l'incident survenu récemment n’est qu’un exemple d’une longue série d'assassinats et de massacres commis par l'armée algérienne contre les Sahraouis dans les camps.
Les victimes de ces meurtres sont notamment les chercheurs d'or en territoire algérien, comme c’était le cas par le passé de jeunes sahraouis brûlés vifs, à la manière SS dans les camps nazis. De jeunes gens à la fleur de l’âge ont été jetés dans des fosses communes et arrosés à l’essence, ayant été brûlés comme de vulgaires chiffons. Ce sont des faits récurrents. Des dizaines de Sahraouis ont été assassinés de manière injuste et sans aucune justification.
Des avions militaires ont tiré sans sommation sur des voitures de civils. Les séquestrés dans les camps n'oublient pas les atrocités et abus sur les cadavres de certaines des victimes, dont les derniers ont été relevés, il y a un peu plus d'un an sur le corps d'une jeune personne que sa famille a récupéré après avoir été délestée de ses organes et éventrée d’une manière abjecte le fait ayant ébranlé les camps.
Aujourd'hui encore, la région d'Igedi a été le théâtre d'un massacre de 3 jeunes hommes.
Les défenseurs des droits humains dans les camps ont déclaré : « Nous tenons les autorités algériennes pour responsables de ce qui se passe sur leur territoire envers la population sahraouie opprimée, confrontée par ailleurs au chômage, à la pauvreté et à la marginalisation ».
Pour rappel, l'Observatoire du Sahara pour la paix, la démocratie et les droits de l'Homme (OSPDH) a dans un communiqué condamné les exécutions arbitraires et sommaires de jeunes séquestrés dans les camps de Tindouf, tenant l'Etat algérien et les dirigeants du polisario pour responsables de ces crimes.
Le communiqué indique qu'au mépris total des préoccupations exprimées par les organisations internationales et les rapports internationaux, notamment celui du Secrétaire général des Nations unies, concernant la récurrence de ces crimes, les forces algériennes ont exécuté trois jeunes civils séquestrés à Tindouf.
L'Observatoire a appelé à ce que les auteurs de ces violations soient traduits en justice conformément à la charte internationale des droits de l'Homme. Il a également exhorté l'Algérie à mener une enquête urgente et impartiale sur les circonstances de ces crimes et à en déterminer les responsabilités.
L'OSPDH déplore la récurrence des cas d'assassinats commis par l'armée algérienne contre les jeunes séquestrés des camps de Tindouf, soulignant que ces cas peuvent être classés parmi les assassinats systématiques perpétrés tout au long des dernières décennies dans les camps de Tindouf.
Ahmadou El-Katab