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Tout a commencé quand les trois habitants de la tribu Beni Yekil ont refusé de céder le pâturage au mis en cause, qui avait jugé que le pacage était plus proche de sa tribu que de la leur. L’accrochage verbal n’a duré que quelques minutes. Selon des témoins, l’accusé s’est retiré quelques minutes avant de récidiver, cette fois-ci, armé d’une carabine. N’ayant pas apprécié cette menace, les trois victimes lui ont tenu tête. Sans hésitation, l’individu tire un premier coup de feu blessant l’un des trois hommes à la main. Ce qui a provoqué la colère des deux autres. Armés de pierres, ils ont tenté de résister à l’homme armé. Pris de panique, il tire deux autres coups, touchant le premier à la jambe et le second à la hanche.
Un acte qui risquait de déclencher un carnage entre les deux tribus habituées à ce genre d’accrochage armé. D’après notre témoin, s’entretuer pour un pâturage n’est pas nouveau dans cette région. Plusieurs escarmouches ont eu lieu dans cette région entre des nomades marocains et algériens pour une parcelle de pâturage. Des dizaines de personnes ont péri dans de tels conflits. D’autres portent encore des séquelles.
Il avait fallu l’intervention des gendarmes pour mettre fin à cet incident aux conséquences fatales. D’autant que des individus des deux tribus avaient affiché leur détermination de venger les leurs et défendre leur pâturage. Heureusement que les gendarmes étaient présents pour faire régner l’ordre et disperser les foules. Les blessés ont été évacués sur l’hôpital provincial d’Oujda. L’accusé, quant à lui, a été transféré au tribunal militaire de Rabat qui a décidé hier de remettre son dossier à la Cour d’appel d’Oujda.