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Il a précisé, à ce propos, que son PV rédigé en 2002 n'existe plus ni à la 4ème Chambre, ni parmi les archives du tribunal, ni chez le juge d'instructions de la 3ème Chambre. Le plaignant dit avoir découvert cette disparition par hasard lors du dépôt d'une plainte auprès du procureur du Roi, le 29 mai dernier.
M. Kartoumi indique également que le témoignage de Hassan Hadi, ancien secrétaire général du Syndicat des professionnels et employés du marché de gros, a disparu lui aussi. "La disparition de ces documents pourrait induire une altération de la vérité", nous a-t-il déclaré.
De son côté, Maitre Tarik El Soubaai, nous a affirmé que cet acte est un crime puni par la loi et qu'il faut que toute la lumière soit faite sur cette affaire. L'homme en noir pense qu'il y a certaines parties qui exercent une pression sur le juge d'instruction pour que justice ne soit pas faite. A ce propos, il nous a précisé qu'une nouvelle plainte a été disposée auprès du procureur du Roi qui a ordonné l'ouverture d'un nouveau dossier chez le juge Noureddine Dahin à la 3ème Chambre.
L'avocat de Kartoumi a, par ailleurs, noté que le dossier de "Touilila et consorts " a pris beaucoup de retard et a nécessité énormément d'énergie : " Vous imaginez sept ans pour une simple affaire de détournement de fonds alors que des dossiers similaires ne dépassent pas en général un à deux mois, voire une année ! Le comble, c'est que ces sept ans ont été gaspillés sans résultats".
Maitre Soubaai ne mâche pas ses mots et trouve que cette affaire a permis de mettre en lumière le fait que le travail du juge Sarhane constitue un exemple à éviter de reproduire à l'avenir. "La manière avec laquelle il a traité le dossier prouve qu'il a failli à sa mission et que le travail qui devait être accompli n'a pas été fait correctement".
Dans sa lettre au procureur du Roi, Mourad Kartoumi a également évoqué la question du décès de Hassan Hadi dans des circonstances mystérieuses.
Le plaignant a mis en cause la thèse de la mort par asphyxie. Il s'appuie sur le témoignage des éléments de la Protection civile et des témoins présents lors de l'incident, qui ont affirmé que le corps du défunt portait des traces de coups et blessures et que les fenêtres de l'appartement où il a été découvert étaient ouvertes.
Rappelons que Mourad Kartoumi, dont le dossier en justice porte le nom de "Mohamed Idrissi Boutaib et consorts", a déposé le 29 mai, par le biais de son avocat, une requête auprès de Noureddine Dahine dans laquelle il demande la convocation de 19 témoins et 16 suspects.
M. Kartoumi demande également la convocation des anciens gouverneurs de la préfecture de Moulay Rachid, les chefs des services de recouvrement, les élus, les présidents des communes et certains parlementaires.