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Le juge Ifeoma Ojukwu a ordonné aux accusés de se présenter en personne devant la Haute Cour de justice d'Abuja et a ajourné la séance au 1er juillet.
Le président de la Fédération de football du Nigeria (NFF), Amaju Pinnick, ainsi que quatre autres coaccusés, les vice-présidents de la NFF, Seyi Akinwunmi et Shehu Dikko, ainsi que le secrétaire général, Mohammed Sanusi, et le membre du comité exécutif, Ahmed Yusuf, font face à 17 chefs d'accusation pour des malversations financières.
Parmi les accusations, figurent notamment la non-déclaration de leurs avoirs, mais aussi le détournement présumé de 8,4 millions de dollars (environ 7,5 M EUR), payés par la FIFA au Nigeria pour sa participation à la Coupe du monde de football au Brésil.
Les responsables de la NFF sont également accusés d'avoir volé de l'argent par différents stratagèmes, notamment l'organisation de faux matches amicaux internationaux ou en versant des sommes d'argent injustifiées à des soi-disant agents de joueurs.
"Nous attendons que les accusés et la défense comparaissent devant le tribunal pour plaider leur cause", a déclaré le procureur, Celsius Ukpong, chargé du comité spécial d'enquête présidentielle en charge recouvrer les biens publics.
Tous, par la voix de leurs avocats, ont démenti ces accusations, les qualifiant de "frivoles et sans fondement".
Le président Muhammadu Buhari, qui commencera officiellement son second mandat mercredi, a été réélu sur la promesse de poursuivre des personnalités haut-placées qui ont volé "des sommes d'argent astronomiques", selon lui.
Une enquête a été ouverte après que la FIFA a suspendu toutes ses subventions vers la fédération nigériane, depuis 2015, celle-ci refusant de présenter ses comptes.