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Coopération franco-marocaine d’appui à l’enseignement supérieur

Création de 48 centres d’études doctorales au Maroc


Maria Senhaji
Lundi 22 Juin 2009

La coopération franco-marocaine visant l’appui à l’enseignement marocain a donné ses fruits. C’est la conclusion à laquelle se sont arrêtés les participants au séminaire de restitution du programme FSP-Aresm relatif aux centres d’études doctorales. Un séminaire auquel ont pris part des présidents d’universités et directeurs de centres doctoraux français, en présence des présidents des universités marocaines. Conduit par le président de l’Université Mohammed V-Agdal, Hafid Boutaleb Joutei, ce programme à caractère national a porté sur plusieurs volets, notamment le côté pédagogique qui a permis la création de quarante huit centres doctoraux. Plus que cela, M.Boutaleb considère que cet important projet est allé au-delà des objectifs qu’il s’est fixé, puisqu’il a permis la création de 156 filiales doctorales, à raison de 3 ou 3,5 formation par centre doctoral. Les deux parties se sont également tracé, à mi-parcours, la production de la politique du site dans la réforme doctorale, en vue de faire en sorte qu’universités et écoles doctorales soient réunies dans un même site. Le deuxième objectif fixé par les initiateurs de ce projet est de passer de l’étape de structuration de la recherche à celle des valorisations. « Des objectifs que nous sommes en train de réaliser actuellement, à travers notamment la mise en place de structures types de ce programme », poursuit le président de ce programme. Cette coopération entre les Marocains et les Français, jugée  exemplaire à plus d’un titre, a porté également sur la formation. Ainsi, une quarantaine d’étudiants ont-ils bénéficié d’un stage de plusieurs mois en France, alors que 40 sur les 48 des centres d’études doctorales ont fait également le déplacement en France pour bénéficier d’un stage  de plusieurs mois.
De son côté, Jean Luc Nahel, conseiller pour les relations  internationales auprès de la CPUF, qui préside le programme du côté français, a indiqué que «pour éviter la fuite des cerveaux, il faut faire en sorte que la restructuration de la recherche se fasse dans le pays, en faveur du pays». Et c’est tout l’enjeu de ce programme qui est pratiquement arrivé à terme. «C’est la fin du projet, mais on a tenu le pari», a-t-il conclu. Un projet qui pourra être reconduit, si toutefois, les conditions, matérielles notamment, sont remplies. 


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