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Ce Congrès qui est organisé sous le thème « Rapprochons les cultures » sera animé par d’éminents ingénieurs certes mais surtout de grands penseurs des temps modernes venus du monde entier. Trois jours durant, les congressistes débattront des sujets sur le savoir technologique qui rapprochent les cultures, de la bonne gouvernance et des problématiques environnementales et du développement durable. Ce qui fait d’ailleurs la particularité de cette manifestation censée être purement technique.
L’ingénieur géomètre est un acteur au cœur de la dynamique de croissance comme l’ont fait remarquer beaucoup d’intervenants lors de ce Congrès mondial. « Réussir le Congrès de la FIG 2011 nous conférera le statut d’un interlocuteur sérieux et crédible et l’image d’une structure moderne et professionnelle. Il renforcera par ricochet la position du Maroc en tant que leader régional et africain». C’est en ces termes que Aziz Hilali, le président de l’Ordre national des ingénieurs topographes résumait l’importance de ce Congrès.
C’est le même son de cloche recueilli du côté du président de la Fédération des géomètres francophones, François Mazuyer, qui estime que ces rencontres sont toujours très enrichissantes de par le nombre de représentations, l’éclectisme de celles-ci et la qualité des prépondérants dans le processus du développement. C’est un élément incontournable qui n’est pas toujours estimé à sa juste valeur, avance un géomètre marocain participant au Congrès de la FIG à Marrakech. « Le travail que nous réalisons n’est pas toujours apprécié comme il faudrait. Je crois qu’il mérite plus de reconnaissance tant sur le plan moral que financier à l’instar de métiers du même niveau mais qui sont mieux traités». Certains pensent que l’image du topographe dans notre société souffre d’un manque de valorisation. Tous les grands ouvrages qui rendent service à la collectivité tels que les routes, autoroutes ou encore les ponts, les aéroports et la liste est longue, nécessitent le travail et l’art d’un ingénieur topographe. De toute façon, dès la première séance plénière, il semble que l’ONIGT a relevé le défi comme l’a indiqué dans son allocution le président de la FIG, le Malaisien Teo Chee Hai.
A noter qu’en marge de cette manifestation internationale, les congressistes ont visité le lieu de l’attentat contre Argana. A cette occasion, les membres de la FIG ont exprimé leur condamnation de cet acte ignoble. La délégation officielle est allée également sur la place Jamaa El Fna à l’occasion du dixième anniversaire du classement de la place mythique comme patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.