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Ce statut octroyé au Royaume du Maroc, en tant que premier pays arabe et africain, vient conforter sa position d’interlocuteur privilégié et crédible de la région ibéro-américaine et consacre le rôle du Maroc en tant que pont qui unit les mondes arabo-africain et ibéro-américain, dans un contexte géopolitique marqué par l’interdépendance économique et l’interaction culturelle, ajoute le communiqué.
Ce rôle historique, rappelle la même source, a été mis en relief et consolidé par la tournée effectuée par SM le Roi Mohammed VI en 2004, la première d’un chef d’Etat arabe, dans plusieurs pays latino-américains ayant ouvert les perspectives d’une relation renouvelée basée sur la confiance et le respect.
L’arrimage du Maroc à cet ensemble ibéro-américain, constitue, également, une reconnaissance des réformes engagées par le Souverain pour l’édification d’un Maroc moderne et démocratique, ajoute la même source qui indique que les 22 pays membres de la Conférence ibéro-américaine ont accueilli avec «enthousiasme» et «grand intérêt» l’adhésion du Maroc à cette famille ibéro-américaine.
Les Etats membres de cette Conférence se sont félicités de «cette reconnaissance qui trouve ses racines dans le patrimoine historique et culturel commun, l’influence linguistique, ainsi que la proximité géographique du Royaume avec les pays qui composent cette région», souligne-t-on de même source.
Ce statut s’ajoute à la présence du Royaume en tant que membre observateur au sein de différentes organisations régionales américaines, dont l’Organisation des Etats américains (OEA), l’Association des Etats des Caraïbes (AEC) et le Parlement Andin (PAN).
La Conférence ibéro-américaine est un mécanisme de dialogue politique et de coopération au développement créé lors du Premier sommet ibéro-américain des chefs d’Etats et de gouvernements tenu à Guadalajara-Mexique en 1991. Elle est composée d’Etats américains et européens dont la langue officielle est l’espagnol ou le portugais, rappelle-t-on.
Le secrétariat général ibéro-américain en constitue l’organe permanent d’appui institutionnel et technique créé dans le but de renforcer ce processus de coopération et d’intégration initié dans les années 90.