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Une "planète vagabonde" engloutit gaz et poussières à un rythme effréné
Un homme de 29 ans, incapable de se mouvoir et de communiquer verbalement, a réussi à répondre aux questions des médecins en répondant par "oui" ou par "non" par la pensée.
L'étude, publiée par le New England Journal of Medicine, est étonnante. Elle révèle qu'il serait possible, grâce à l'imagerie par résonance magnétique (IRMF), de connaître les pensées de certains patients considérés comme étant dans un état végétatif.L'homme, victime d'un accident de la route en 2003, ne pouvait ni bouger, ni parler. Un scanner a toutefois révélé l'existence d'une activité cérébrale et, plus important encore, montré que cette activité variait en fonction de questions simples posées par les médecins, tout comme elle varie chez une personne valide. "Nous étions atterrés lorsque nous avons vu les résultats du scanner du patient. Il était capable de répondre correctement à des questions et cela simplement en modulant ses pensées qui étaient décodées par l'IRMF", raconte Adrian Owen, professeur de neurologie à Cambridge. Sur vingt-trois patients, considérés comme étant dans un état végétatif, quatre ont montré des signes de conscience grâce à cette technique, soit 17% d'entre eux. Cette étude, porteuse d'espoir, pourrait permettre aux patients de communiquer sur leur douleur et leurs sentiments. Elle permettrait également de connaître leur avis sur la question délicate qu'est l'euthanasie.
L'étude, publiée par le New England Journal of Medicine, est étonnante. Elle révèle qu'il serait possible, grâce à l'imagerie par résonance magnétique (IRMF), de connaître les pensées de certains patients considérés comme étant dans un état végétatif.L'homme, victime d'un accident de la route en 2003, ne pouvait ni bouger, ni parler. Un scanner a toutefois révélé l'existence d'une activité cérébrale et, plus important encore, montré que cette activité variait en fonction de questions simples posées par les médecins, tout comme elle varie chez une personne valide. "Nous étions atterrés lorsque nous avons vu les résultats du scanner du patient. Il était capable de répondre correctement à des questions et cela simplement en modulant ses pensées qui étaient décodées par l'IRMF", raconte Adrian Owen, professeur de neurologie à Cambridge. Sur vingt-trois patients, considérés comme étant dans un état végétatif, quatre ont montré des signes de conscience grâce à cette technique, soit 17% d'entre eux. Cette étude, porteuse d'espoir, pourrait permettre aux patients de communiquer sur leur douleur et leurs sentiments. Elle permettrait également de connaître leur avis sur la question délicate qu'est l'euthanasie.