-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Date majeure de l’histoire du Maroc, le 20 août 1953 perdure dans la mémoire collective comme une preuve magistrale de la parfaite symbiose entre un grand Roi, Feu S.M Mohammed V, et le peuple ; une symbiose marquée par les sacrifices consentis de part et d’autre, l’un par l’exil forcé et l’autre par la résistance pacifique et l’attachement indéfectible au Trône alaouite.
Le 20 août 1953, les autorités coloniales, désemparées par les prises de position héroïques de Feu S.M Mohammed V, l’ont escorté aux côtés de la famille Royale, à l’aéroport de Rabat-Salé, pour un exil à Madagascar, croyant éteindre ainsi la flamme de la résistance nationale.
Il n’en fut rien, puisque le départ forcé du Libérateur de la nation n’a fait que galvaniser la lutte de libération.
Au bout de 27 mois d’un long exil, les autorités coloniales n’ont donc eu d’autre choix que de constater l’échec de leur forfaiture et de s’avouer vaincues devant la résistance héroïque du peuple marocain.
C’est ainsi que le 16 novembre 1955, le défunt Souverain fit un retour triomphal dans son pays, apportant avec lui la bonne nouvelle de la fin du protectorat et de l'avènement de l'indépendance et de la liberté.