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Dans le cadre de la Saison culturelle France-Maroc 2011, la Bibliothèque nationale de Rabat abritera les 8, 9 et 10 juin prochain un colloque international sur le thème des « Mobilités, altérités et reconstructions identitaires sur la rive Sud de la Méditerranée».
Une quarantaine de scientifiques et une quinzaine d’artistes participeront à ce colloque, organisé par le Centre Jacques Berque/l’Institut français de Rabat, le Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (CCME) et la BNRM (Bibliothèque nationale Royale du Maroc). Cette rencontre propose «de débattre des interactions identitaires entre immigrés et sociétés locales dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée et des possibilités de retour d’une dimension cosmopolite», souligne-t-on à l’Institut français.
Pour l’IF de Rabat, le choix de cette thématique n’a rien de fortuit, persuadé que «les questions de l’altérité, de la coexistence et du vivre ensemble se réinvitent dans les pays du Sud de la Méditerranée. Ils s’y reformulent sous une perspective inédite dessinée par l’irruption de l’immigration dans des terres traditionnellement d’émigration». En effet, explique-t-on, «ces questions stimulent et bousculent des reconstructions identitaires en œuvre où l’illusion d’un entre-soi identitaire national ou culturel est déjà largement fissurée par l’effet du processus de mondialisation qui traverse tous les secteurs de la vie de la région». Par ailleurs, l’examen de ces questions a ceci d’encourageant en ce qu’«elles posent probablement les prémices de l’émergence d’une perspective cosmopolite dans une région d’où elle a été évacuée».
Une quarantaine de scientifiques et une quinzaine d’artistes participeront à ce colloque, organisé par le Centre Jacques Berque/l’Institut français de Rabat, le Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (CCME) et la BNRM (Bibliothèque nationale Royale du Maroc). Cette rencontre propose «de débattre des interactions identitaires entre immigrés et sociétés locales dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée et des possibilités de retour d’une dimension cosmopolite», souligne-t-on à l’Institut français.
Pour l’IF de Rabat, le choix de cette thématique n’a rien de fortuit, persuadé que «les questions de l’altérité, de la coexistence et du vivre ensemble se réinvitent dans les pays du Sud de la Méditerranée. Ils s’y reformulent sous une perspective inédite dessinée par l’irruption de l’immigration dans des terres traditionnellement d’émigration». En effet, explique-t-on, «ces questions stimulent et bousculent des reconstructions identitaires en œuvre où l’illusion d’un entre-soi identitaire national ou culturel est déjà largement fissurée par l’effet du processus de mondialisation qui traverse tous les secteurs de la vie de la région». Par ailleurs, l’examen de ces questions a ceci d’encourageant en ce qu’«elles posent probablement les prémices de l’émergence d’une perspective cosmopolite dans une région d’où elle a été évacuée».