-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Le ministre de l’Intérieur a, en effet, invité la FDT, l’UGTM et l’UNTM ainsi que les syndicats sectoriels représentant la CDT et l’UMT à une réunion à Rabat le 14 mai 2012, suite à une demande qui lui a été adressée le 6 avril dernier.
En effet, à cette date, trois syndicats des plus représentatifs avaient saisi Mohand Laenser au sujet de la situation alarmante des fonctionnaires communaux et des employés des collectivités locales.
Dans leur lettre, lesdits syndicats avaient appelé à cette rencontre pour dresser un état des lieux, examiner leurs revendications et débattre de diverses questions dont celle de procéder à des prélèvements sur les traitements et les salaires de tous les grévistes, même si leurs revendications sont légitimes.
Rappelons que le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, avait menacé en février dernier d’effectuer des prélèvements sur les salaires des fonctionnaires grévistes des collectivités locales. S’exprimant devant la Chambre des représentants, lundi 13 février, il avait indiqué que les grèves répétitives, qualifiées d’anarchiques dans le secteur sont sorties de leur contexte et que son département ne compte pas rester les bras croisés tant que les services rendus aux citoyens sont en souffrance. Cette décision a été, d’ailleurs, qualifiée d’illégale par différentes sensibilités syndicales qui avaient souligné qu’elle n’a pas lieu d’être, puisque le droit à la grève est garanti par la Constitution. Une question qui a fait et qui continue de faire l’actualité, d’autant que le projet de loi sur la grève ne fait pas l’unanimité et certains syndicats dont la FDT l’ont rejetée et ont annoncé qu’il y a d’autres priorités incontournables pour le moment, à savoir l’élaboration d’une loi organique des syndicats, l’annulation de l’article 288 du Code pénal qui punit d’emprisonnement, la ratification des conventions internationales, notamment la 87 relative à la liberté syndicale.
Contacté par nos soins, Larbi Lakhrim, secrétaire général du Syndicat démocratique des collectivités locales, affilié la FDT, a souhaité voir la réunion prévue le 14 mai aboutir à des résultats probants, tant sur le plan matériel que financier, susceptibles de mettre fin au climat de tension qui a trop régné au sein des collectivités.