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En avril 2008, elle est chargée par le président de la République Nicolas Sarkozy d'une mission sur les accords de partenariats économiques entre l'Union européenne et les pays ACP. Son rapport remis deux mois plus tard émet de lourdes critiques envers ces dispositifs et formule des préconisations jugées audacieuses mal reçues par l'Elysée, le chef de l'Etat n'ayant fait aucun commentaire.
Christiane Taubira est candidate, à la tête d'une liste divers gauche à l'élection régionale de 2010 en Guyane. Arrivée en tête des quatre listes de gauche en présence mais largement derrière le candidat de la majorité présidentielle, Rodolphe Alexandre, elle conduit une liste d'union de la gauche au second tour. Le 21 mars 2010, elle est battue par la liste du maire de Cayenne, Rodolphe Alexandre, soutenue par l'UMP, qui réalise 56,11 % de suffrages contre 43,89% pour la liste de Christiane Taubira.
Le 14 décembre 2010, elle annonce son soutien à Arnaud Montebourg dans le cadre des primaires du Parti socialiste de 2011 pour l'élection présidentielle de 2012.
A la suite de la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, elle est nommée pour la première fois au gouvernement le 16 mai 2012 en devenant garde des Sceaux, ministre de la Justice au sein du gouvernement Ayrault (dont 30 membres sur 35 sont issus du Parti socialiste). Dès sa nomination, elle est la cible des critiques de l'UMP et du FN en raison de son laxisme supposé, en particulier après l'évasion d'un détenu lors d'une manifestation sportive opposant détenus et gardiens à laquelle elle assistait.
Après l'annonce du nouveau Premier ministre stipulant que tout ministre de son gouvernement qui se présente aux législatives et qui serait battu devrait démissionner, les médias annoncent que Christiane Taubira renonce à briguer un nouveau mandat parlementaire.
Les premières mesures qu'elle désire appliquer sont une nouvelle loi contre le harcèlement sexuel et supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs pour garantir la spécificité de la justice des mineurs. L'annonce de cette suppression, prévue dans le programme du candidat Hollande, est qualifiée de laxisme par l'UMP, mais est favorablement accueillie par les représentants de l'USM, le syndicat majoritaire de la magistrature.
Au premier trimestre 2013, confrontée à une vague de départs, la ministre est contrainte de remanier son cabinet ; elle embauche ainsi l'épouse d'un proche de François Hollande, Bernard Rullier, conseiller chargé des affaires parlementaires à l'Elysée. Son prétendu compagnon serait également membre de son cabinet, mais cette information est vigoureusement démentie par les intéressés.
Elle porte le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe en tant que garde des Sceaux. Lors des débats au Parlement, où elle est particulièrement présente, ses nombreuses prises de parole et son habileté suscitent le respect, plus que l'approbation, de l'opposition, qui avait pourtant fait d'elle une cible privilégiée lors de ses débuts au gouvernement, faisant de ce débat un « moment » particulier de sa carrière politique.
(fin)