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Dans son intervention au nom du Groupe socialiste lors de la séance des questions orales, il a rappelé que le secteur du tourisme est un secteur essentiel pour l’économie marocaine, puisqu’il emploie une main-d'œuvre importante, constitue une source importante de devises, et affecte d'autres secteurs comme le transport aérien. Il a précisé qu’il y a des régions qui dépendent fortement du tourisme, comme la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. « Il faut que le ministère fasse un effort pour assurer un niveau minimum de continuité pour les entreprises touristiques et, partant, pour préserver les postes d’emploi au sein de ces entreprises ». Choukrane Amam a également critiqué le ministère de tutelle qui ne s’intéresse qu'aux hôtels classés, et passe sous silence les milliers d'hôtels non classés qui emploient une main-d'œuvre importante et qui souffrent de la crise actuelle, tout en appelant au développement du tourisme interne, rural, de montagne et religieux.
Par ailleurs, le président du Groupe socialiste à la Chambre des représentants a soulevé la question de l'expropriation pour cause d'utilité publique et appelé à la nécessité d'accélérer l’adoption d’un nouveau projet de loi sur l'expropriation, qui protège, d’une part, la propriété individuelle, qui est un droit constitutionnel, et permet, d’autre part, d'accélérer les projets et d'atteindre une efficacité temporelle en termes de mise en œuvre d'un certain nombre de projets sur le terrain, ainsi que de préserver le potentiel financier de l'Etat. Selon lui, plusieurs litiges soumis à la justice concernant l'expropriation sont principalement liés à la procédure d’expropriation, précisant que parfois le prix d'une propriété est fixé par la commission compétente à dix dirhams le mètre carré, alors que le tribunal le fixe à 2000 dirhams le mètre carré.
«Cette énorme différence est inacceptable», a-t-il martelé lors de sa récente intervention au sein de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement, appelant à la révision de la loi régissant l'expropriation pour « répondre exactement à cette problématique épineuse, c'est-à-dire comment la commission compétente peut fixer une indemnité acceptable, réaliste ou proche de la réalité ».
En ce qui concerne l'environnement, Choukrane Amam a souligné que le citoyen n'a senti aucun changement sur le terrain depuis l’installation de la police de l'environnement. « Il y a une sorte de conservatisme dans le traitement des observations et des plaintes des citoyens concernant une série de délits environnementaux. Le contrôle doit être strict et des sanctions doivent être appliquées à l’encontre des contrevenants », a-t-il affirmé. Il convient de préciser que la mise en place de la police de l’environnement a pour objectif de réprimer les infractions et les incivilités et de mettre fin aux pollutions en tous genres.
Mourad Tabet