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Khémis Zemamra
a failli tout gâcher
Alors que le champion de D2 siègera à la cour des grands pour la première fois depuis 1977, année de sa création, il aurait pu en être autrement. Nous sommes en février, et l’hiver est à son apogée tout comme le club dirigé à l’époque par Réda Hakam. La Renaissance de Zemamra domine le championnat grâce notamment à la marque de fabrique de son coach : une défense en bouclier d’airain. Mais son bilan comptable plus que satisfaisant à ce moment-là (9 victoires, 10 nuls), la place de leader qu’il occupait et son invincibilité n’ont pas agi comme un collier d’immunité. Bien au contraire. Dès la première baisse de régime, il s’est fait éjecter sans ménagement. En l’occurrence, suite à une série de quatre matches nuls vierges de but.
Pour le coup, la victoire enregistrée par son équipe juste après son éviction donne en quelque sorte raison à son président. Même si rien ne dit que Réda Hakam n’aurait pas su trouver les ressorts pour redresser la barre. Quoique, sa nomination à la tête du MAS quelques semaines plus tard ait coïncidé avec l’effondrement des Fassis. Une situation à l’image de celle qu’il avait connue lors des deux précédentes saisons sur le banc du Raja de Béni Mellal, en échouant tout près de la promotion en première division, par deux fois dans les ultimes journées.
Le Raja de Béni Mellal
enfin récompensé
Ainsi, l’accession en D1 du Raja de Béni Mellal a aussi coïncidé avec le départ de Réda Hakam quelques mois plus tôt. A sa place, c’est un jeune entraîneur qui a pris les rênes de l’équipe première, en la personne de Mourad Fallah. Ex-joueur du Wydad de Casablanca, sa nomination a suscité au départ énormément d’interrogations, avant évidemment de mettre tout le monde d’accord en fin de saison. Mais il faut avouer qu’entre temps, la direction mellalie n’a pas brillé par son sens de la discrétion. Notamment lors du mercato hivernal qui a vu arriver plusieurs joueurs de haut standing avant qu’ils ne résilient étonnamment leurs contrats. Un effet d’annonce suivi d’une volte-face qui n’a pas concerné l’un d’entre eux : Fabrice Ondama. L’ex-pensionnaire du Wydad de Casablanca a, contre toute attente, posé ses valises au pied du Moyen Atlas, certainement à la recherche d’une tranquillité et du climat sec qui lui sied bien, pour le plus grand bonheur du RBM. Il a clairement été un grand artisan des retrouvailles du club avec un standing plus conforme à son passé.
En parlant d’histoire justement, à quelque chose près, l’Olympique Dcheira aurait pu en écrire une belle page. Un agent secret entretient le mystère et la discrétion. Il a tendance à tromper son monde, à se trouver là où on ne l'attend pas. Exactement comme le club situé dans la région Souss-Massa. Cantonnée au ventre mou du classement pendant les deux tiers du championnat, la meilleure attaque du championnat s’est replacée dans la course aux deux premiers sésames, à la faveur d’une fin de saison canon (8 victoires et 2 nuls), où elle aura anéanti les rêves d’accession du MAS, pour se disputer la place de dauphin au RBM. Mais malgré sa victoire à Témara lors de l’ultime journée, le destin en a voulu autrement.
Un destin qui n’a épargné ni la Jeunesse Sportive d’El Massira, ni le Chabab Kasbat Tadla qui évolueront l’année prochaine chez les amateurs.