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Organisées par le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, en partenariat avec la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM) et le Groupement professionnel des banques marocaines (GPBM), ces Assises visent à « dresser le bilan des réalisations du Pacte national pour l’émergence industrielle (PNEI) avec les différentes parties prenantes et partenaires internationaux », souligne Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies.
Il s’agit concrètement de « réunir toutes les parties prenantes (secteurs privé et public) du Pacte national pour l’émergence industrielle, pour dresser un bilan d’étape de la 2ème année de mise en œuvre de ce Pacte, et surtout fédérer les différents acteurs autour d’un objectif commun celui de faire du Maroc une véritable plateforme industrielle de qualité », expliquent les organisateurs.
Constatant « une véritable dynamique mesurable à la progression des emplois et des exportations, il est aujourd’hui essentiel de maintenir et d'alimenter cette dynamique de manière à l'installer durablement et à l'amplifier de façon à prendre notre véritable essor », estime Ahmed Reda Chami.
Lancé en 2009 sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, le PNEI vise à doter le Maroc d’une industrie forte et génératrice de croissance économique. Scellé par la signature d’un contrat-programme entre l’Etat et le secteur privé, étalé sur six ans, il s’appuie sur des secteurs dans lesquels le Royaume dispose de réels avantages comparatifs.
Le PNEI s’articule autour de trois axes principaux. Le premier vise à «focaliser les efforts de relance industrielle sur les filières pour lesquelles le Maroc possède des avantages compétitifs clairs et exploitables, à travers des programmes de développement dédiés». Le second axe prévoit de traiter l’ensemble du tissu des entreprises à travers quatre chantiers transversaux majeurs». Il s’agit du chantier de renforcement de la «Compétitivité des PME », du chantier «Amélioration du climat des affaires», du chantier «Formation» et du «Plan de développement de parcs industriels de nouvelle génération» («Plateformes industrielles intégrées, P2I)».
Le troisième axe entend «mettre en place une organisation institutionnelle à même de favoriser la mise en œuvre efficace et efficiente des programmes».
«L’année 2011 représente une année charnière pour l’émergence d’un Maroc industriel solide et compétitif et nécessite le maintien de la mobilisation de chacun d’entre nous», observe le ministre. Optimiste, Ahmed Reda Chami «reste convaincu que les objectifs assignés au Pacte national pour l’émergence industrielle seront atteints avec le maintien de l’engagement de l'ensemble des acteurs».
Soulignons que si elles étaient atteintes, les actions mesures et actions inscrites dans ce programme amélioreraient le PIB de 50 milliards de DH, les exportations de 95 milliards de DH et créeraient 220.000 emplois. L’enjeu est de taille.