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L’université Hassan II de Casablanca a introduit un nouveau service pour les étudiants de l’université depuis plus d’une année, il s’agit d’une nouvelle carte d’étudiant. Cette carte électronique, se présentant sous un format analogue à celui de la nouvelle carte d’identité nationale, vient remplacer les anciennes cartes d’étudiants sous format cartonné, aujourd’hui dépassées compte tenu de l’introduction des nouvelles technologies de l’information pour la gestion de la scolarité et des études dans les universités marocaines.
Vous avez consacré un article à cette nouvelle carte dans l’édition de «Libération» du mercredi 8 décembre 2010, nous y avons relevé des inexactitudes. Il semble utile d’apporter certaines précisions permettant de cerner le potentiel de cette carte et de mieux connaître son cadre d’utilisation.
En effet, lors de l’introduction de technologies nouvelles, il est important d’éviter les amalgames et les confusions qui ne peuvent que nuire à la nécessaire évolution de nos institutions universitaires nationales, appelées à se moderniser et à offrir la meilleure qualité de service à leurs étudiants, à l’instar des services offerts par les universités au plan international avec lesquels nos universités sont comparées et classées. Nous espérons dans ce sens que la presse nationale viendra en soutien à ce mouvement de modernisation et de renforcement de la qualité des services, qu’elle accompagnera en portant à la connaissance du grand public à la fois les avancées réalisées mais aussi, conformément à la déontologie de votre noble profession, en attirant l’attention sur les éventuelles défaillances tout en évitant de céder aux amalgames et aux polémiques qui ont suffisamment pénalisé nos universités.
C’est dans ce souci que nous apportons les précisions ci-après :
La carte Jamiati est la carte d’étudiant de l’Université Hassan II de Casablanca, elle est gratuite et délivrée par le personnel des services de scolarité des établissements de l’université à tout étudiant inscrit à l’université. Pour les étudiants inscrits en 2010/2011, plus de 10.000 cartes ont déjà été distribuées.
Cette carte est un document officiel de l’université.
La carte Jamiati, en plus de son statut de carte d’étudiant, offre d’autres services aux étudiants notamment :
• L’accès aux informations personnelles de l’étudiant (notes, résultats, relevé de notes,…) à travers la connexion au système d’information de l’université accessible par des bornes d’informations mis à disposition des étudiants dans l’ensemble des établissements de l’université.
• Elle permet d’adresser des demandes de documents administratifs et ce à travers ces mêmes bornes d’informations interactives.
Aucun frais n’est prélevé sur cette carte, ni frais d’assurance ni autre, elle est donc entièrement gratuite et ne génère aucun frais.
- Cette carte permet à titre optionnel, aux étudiants qui en expriment par écrit le souhait auprès de notre partenaire, l’ouverture d’un compte bancaire et l’utilisation de leur carte comme carte bancaire.
- Cette carte a été développée dans le cadre d’un partenariat public-privé entre Attijariwafa bank et l’Université Hassan II-Casablanca, en s’appuyant sur l’expérience de la banque Santander qui a réalisé la même opération avec de nombreuses universités en Espagne et dans le monde (plus de 300 universités) qui délivrent cette même carte à leurs étudiants. Il nous a semblé utile de déployer des efforts importants pour permettre aux étudiants de l’université publique marocaine de bénéficier du même service que leurs homologues européens et à l’échelle internationale.
Dans un souci d’objectivité, nous reconnaissons que la mise en place de ce nouveau système à l’université a généré dans certains établissements ou encore pour quelques cas particuliers des retards dans la délivrance des cartes. L’université s’emploie à combler ces défaillances, limitées puisque plus de 10.000 cartes ont déjà été distribuées, tout en soulignant que ces défaillances sont réputées usuelles lors de l’introduction de nouveaux systèmes.
Il convient par ailleurs de relever que l’une des difficultés les plus importantes rencontrées lors de cette introduction a été la réticence au changement de certains acteurs peu habitués aux nouvelles technologies et à la nouvelle culture qu’elles induisent, tant en termes de transparence que de relations nouvelles qu’elles introduisent avec les étudiants. Il s’agit d’un changement de mentalité, d’une université nouvelle au service des étudiants qu’elle reçoit et auxquels elle doit proposer des prestations de qualité et qu’elle ne peut pas se permettre de considérer comme des usagers captifs, obligés d’accepter des services de faible qualité. Nous regrettons que votre article soit marqué par ces mêmes réticences et nous restons à votre disposition pour d’éventuelles informations complémentaires susceptibles d’éclairer en toute objectivité vos lecteurs sur la réalité des évolutions que connaissent les universités, à la fois avec leurs succès mais aussi avec leurs difficultés, pour réussir ensemble à construire le Maroc que nous souhaitons tous pour les nouvelles générations.
Par ailleurs, à propos des assurances « étudiant » à l’université, un appel d’offres ouvert en « séance publique » a été lancé et publié dans les journaux et attribué à un opérateur selon la réglementation en vigueur. Il convient de souligner que cet opérateur n’est pas Attijari Wafabank contrairement à ce que vous affirmez dans votre article. Nous regrettons ce nouvel amalgame et qui aurait pu être aisément évité par un simple contact avec les services de la présidence de l’université pour disposer de l’information exacte.
Vous avez consacré un article à cette nouvelle carte dans l’édition de «Libération» du mercredi 8 décembre 2010, nous y avons relevé des inexactitudes. Il semble utile d’apporter certaines précisions permettant de cerner le potentiel de cette carte et de mieux connaître son cadre d’utilisation.
En effet, lors de l’introduction de technologies nouvelles, il est important d’éviter les amalgames et les confusions qui ne peuvent que nuire à la nécessaire évolution de nos institutions universitaires nationales, appelées à se moderniser et à offrir la meilleure qualité de service à leurs étudiants, à l’instar des services offerts par les universités au plan international avec lesquels nos universités sont comparées et classées. Nous espérons dans ce sens que la presse nationale viendra en soutien à ce mouvement de modernisation et de renforcement de la qualité des services, qu’elle accompagnera en portant à la connaissance du grand public à la fois les avancées réalisées mais aussi, conformément à la déontologie de votre noble profession, en attirant l’attention sur les éventuelles défaillances tout en évitant de céder aux amalgames et aux polémiques qui ont suffisamment pénalisé nos universités.
C’est dans ce souci que nous apportons les précisions ci-après :
La carte Jamiati est la carte d’étudiant de l’Université Hassan II de Casablanca, elle est gratuite et délivrée par le personnel des services de scolarité des établissements de l’université à tout étudiant inscrit à l’université. Pour les étudiants inscrits en 2010/2011, plus de 10.000 cartes ont déjà été distribuées.
Cette carte est un document officiel de l’université.
La carte Jamiati, en plus de son statut de carte d’étudiant, offre d’autres services aux étudiants notamment :
• L’accès aux informations personnelles de l’étudiant (notes, résultats, relevé de notes,…) à travers la connexion au système d’information de l’université accessible par des bornes d’informations mis à disposition des étudiants dans l’ensemble des établissements de l’université.
• Elle permet d’adresser des demandes de documents administratifs et ce à travers ces mêmes bornes d’informations interactives.
Aucun frais n’est prélevé sur cette carte, ni frais d’assurance ni autre, elle est donc entièrement gratuite et ne génère aucun frais.
- Cette carte permet à titre optionnel, aux étudiants qui en expriment par écrit le souhait auprès de notre partenaire, l’ouverture d’un compte bancaire et l’utilisation de leur carte comme carte bancaire.
- Cette carte a été développée dans le cadre d’un partenariat public-privé entre Attijariwafa bank et l’Université Hassan II-Casablanca, en s’appuyant sur l’expérience de la banque Santander qui a réalisé la même opération avec de nombreuses universités en Espagne et dans le monde (plus de 300 universités) qui délivrent cette même carte à leurs étudiants. Il nous a semblé utile de déployer des efforts importants pour permettre aux étudiants de l’université publique marocaine de bénéficier du même service que leurs homologues européens et à l’échelle internationale.
Dans un souci d’objectivité, nous reconnaissons que la mise en place de ce nouveau système à l’université a généré dans certains établissements ou encore pour quelques cas particuliers des retards dans la délivrance des cartes. L’université s’emploie à combler ces défaillances, limitées puisque plus de 10.000 cartes ont déjà été distribuées, tout en soulignant que ces défaillances sont réputées usuelles lors de l’introduction de nouveaux systèmes.
Il convient par ailleurs de relever que l’une des difficultés les plus importantes rencontrées lors de cette introduction a été la réticence au changement de certains acteurs peu habitués aux nouvelles technologies et à la nouvelle culture qu’elles induisent, tant en termes de transparence que de relations nouvelles qu’elles introduisent avec les étudiants. Il s’agit d’un changement de mentalité, d’une université nouvelle au service des étudiants qu’elle reçoit et auxquels elle doit proposer des prestations de qualité et qu’elle ne peut pas se permettre de considérer comme des usagers captifs, obligés d’accepter des services de faible qualité. Nous regrettons que votre article soit marqué par ces mêmes réticences et nous restons à votre disposition pour d’éventuelles informations complémentaires susceptibles d’éclairer en toute objectivité vos lecteurs sur la réalité des évolutions que connaissent les universités, à la fois avec leurs succès mais aussi avec leurs difficultés, pour réussir ensemble à construire le Maroc que nous souhaitons tous pour les nouvelles générations.
Par ailleurs, à propos des assurances « étudiant » à l’université, un appel d’offres ouvert en « séance publique » a été lancé et publié dans les journaux et attribué à un opérateur selon la réglementation en vigueur. Il convient de souligner que cet opérateur n’est pas Attijari Wafabank contrairement à ce que vous affirmez dans votre article. Nous regrettons ce nouvel amalgame et qui aurait pu être aisément évité par un simple contact avec les services de la présidence de l’université pour disposer de l’information exacte.
