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Participation du Maroc à la 2ème réunion sur la stratégie arabe de l’éducation aux médias
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Adoption de la Déclaration de Praia
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Omar Hilale co-préside à New York le Forum de l'ECOSOC sur la science, la technologie et l'innovation
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Des diplomates étrangers s'informent de la dynamique de développement à Dakhla-Oued Eddahab
En arrivant à la tête de la banque aviez-vous entrepris des analyses et des projections fines et sophistiquées de la crise et de son impact sur l’immobilier ? Selon votre expertise et votre connaissance du secteur bancaire et de celui de l’immobilier, y a-t-il crise ou non? Quels segments touche-t-elle alors ? Pourquoi aucun entretien ou interview directe ou indirecte au moins par un de vos fameux bras droits ? Incontestablement, l’avion a énormément du mal ou de retard logistique à s’envoler malgré quelques initiatives louables lors de visites à certaines agences et votre réception de promoteur immobilier propre ? La rapidité et l’efficacité dans le secteur bancaire ne sont-elle pas sources de croissance et de richesse ? Existe-t-il une concurrence acharnée dans le secteur ? Ou en arrivant à la tête de la banque, les caisses étaient largement pleines pour permettre des douceurs consistantes pour les uns et insignifiantes pour la grande majorité de vos agents ? Ça serait un aveu dissimulé du travail et des efforts de votre prédécesseur du 23 juillet 2004 au 24 avril 2009 . Merci alors pour votre reconnaissance et votre gratitude au milieu d’une ingratitude qui prend des dimensions préoccupantes. C’est un juste camouflet à vos bras droits ou à un de vos flatteurs, parti les poches largement pleines à défaut de décrocher le poste de D.G délégué. Pourquoi n’avoir écouté que celui qui a enfoncé la Banque et qui, à titre de prime, sera nommé directeur adjoint de la CDG et membre ou président des comités stratégique, d’audit et de rémunération ?
Revenez alors, il n’est pas encore tard à vos starting-blocks et reprenez un véritable et bon départ en relevant votre tête, en scrutant loin l’horizon et en faisant preuve de caractère, de volonté et de détermination, en écartant le condamné à un an de sursis et le venin de la fameuse sorcière qui, paraît-il, d’après ce qu’elle prétend, vous tient par le bout du nez comme elle l’a fait avant avec le nouveau adjoint du DG de la CDG et imposé par vos deux amis de 30 ans en externe et en interne. Elle manipule même ce dernier qui la craint, car elle connaît pas mal de choses sur lui ! Elle permute à sa guise les assistantes, elle a déjà envoyé l’ancienne assistante du président à la clinique dans un état de déprime lamentable et attend le retour d’une cuisinière en congé de maternité pour l’envoyer à l’imprimerie. Elle aurait même contribué à écarter l’ancien médecin qui, comme votre épouse était en charge de la médecine de travail et qui était auparavant le médecin, détaché auprès d’un illustre et historique Premier ministre, rien que ça ! Je vous en conjure : réglez vite ce cas ! Elle terrorise tout le monde.
Ne soyez pas flatté par la teneur, la servitude et l’hypocrisie, ou par l’Email qui a inondé, comme les dernières tempêtes, le CIH par notre grand et ambitieux ancien DGA en charge de l’exploitation et qui ne daignait pas être tenu au même rang que son ancien adjoint au Réseau et qui alors ne s’intéressait qu’à l’argent obtenu au détriment du personnel, de la banque, de ses clients et du contribuable marocain. De retour des tractations qui ont eu lieu entre Paris, Marseille et Casablanca, il a convoqué selon les règles sacrées de son ridicule ego, à son bureau, le jour de son départ, un certain nombre de cadres et d’agents et exigé un pot pour vous prouver comme à d’autres, son extravagante et douteuse popularité !
Dans nos prochains développements, nous nous proposons de revenir sur un certain nombre de questions notamment en matière de contentieux et de recouvrement des principales créances, de la mission conjointe CDG/OCEOR, de la cabale montée contre l’ancien président avec documents à l’appui, du rapport provisoire de la Cour des comptes …
Nous tenons seulement à avertir les lecteurs pour couper court à toute interprétation abusive ou fallacieuse, le président d’avant le 24 avril n’a rien à voir ni de loin ni de près avec ce qui s’écrit, nous espérons qu’il en a pris connaissance et pourrait, s’il le souhaite, réagir à cette série d’articles qui font suite à un rapport confidentiel adressé au nouveau PDG en date du 10 octobre 2009, lui présentant honnêtement et sincèrement l’état des lieux afin de l’aider dans ses nouvelles fonctions pour l’intérêt de l’entreprise. Aucune réaction depuis six mois. Le président a préféré écouter les sirènes de ses amis de trente ans alors que nous ne réclamions ni contrepartie, ni subsides mais seulement la solidité et la pérennité de l’entreprise et surtout d’en terminer une fois pour toutes avec la mauvaise réputation ambiante. Votre Conseil d’administration n’est-il pas composé de membres bardés de diplômes mais qui ignorent les relations humaines et sociales, ce qui a conduit certains d’entre eux à afficher des résultats désastreux en prenant des initiatives hasardeuses ?
La tentation est grande de solliciter des réponses à des rumeurs qui sembleraient être fondées, car colportées par des cadres du principal actionnaire concernant certaines positions et initiatives prises par certains de leurs dirigeants.
Est-il exact (avec toutes les réserves possibles) que ceux-ci ont largement bénéficié et partagé inégalement des lots de terrain qui se situeraient km 13,5 km de la route de Aïn Al Aouda et d’un ensemble résidentiel de haut standing à Marrakech érigé par la CDG ou une de ses principales filiales comme ils auraient profité d’avances pour acquérir des actions substantielles de certaines filiales, à leur entrée en Bourse, avec quelquefois des décotes de 10% en tant que salariés ? Qu’en pense alors le gendarme de la Bourse, c’est-à-dire le CDVM ? Que vaudrait alors la cabale contre l’ancien président ? Il y aurait en fait une explication à la question suivante: un certain nombre de responsables de la CDG ou hors CDG reluquait-il le poste, indûment occupé par un intrus de gauche ? Ce poste, d’après les plus zélés d’entre eux, revenait de droit à l’actionnaire principal et qu’il est de son droit de désigner le président de cette institution ainsi que ses instances ! Mais quel démenti fut-il infligé à ces personnes lorsque fut nommé par un Dahir chérifien un président directeur général ! En France le président français a nettoyé les écuries bancaires notamment avec le GCE !
Trois questions subsidiaires pour terminer l’article : Pourquoi l’Association des cadres a-t-elle disparu du paysage alors qu’elle était un instrument de stabilisation, de communication, de propositions, de défense des intérêts des cadres? Que s’est-il passé au comité d’Audit du 11 de ce mois et du CA du 12 juin, réunions anodines incolores et inodores ? La réunion et le déjeuner par la suite ont-ils permis de prendre aussi connaissance de l’article publié par hasard le même jour de vos délibérations ? Qu’en pense l’ancien ministre marocain, membre du Conseil de surveillance d’OCEOR dont nous n’avons plus entendu parler depuis ce cadeau qui expliquerait les facilités accordées au GCE à leur entrée au Maroc ?
En définitive : Ouvrez, M. le président, votre porte mais aussi vos fenêtres pour respirer un peu d’air non pollué par votre bras droit et votre assistante ! Mobilisez enfin vos troupes qui sont terriblement angoissées en ce moment et qui pour un certain nombre d’eux sont l’objet de chantages sordides ! Levez votre tête, Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs et gardez votre dignité. Je pense souvent à l’un de nos trois petits cochons de la place (nifnif, naf naf et noufnouf ) et à petit loup ; elle est triste la situation n’est-ce pas ? ! Comment M le nouveau porte-parole pouvez-vous vous permettre de téléphoner à l’un de ceux qui cherchent à ce que vous retrouviez votre personnalité et votre dignité pendant plus de 10 ans bafouées comme vous le disiez il y a 5 ans devant la quasi-majorité de vos collègues, un peu de pudeur alors qu’au bout de l’effondrement, on vous a sorti de la nasse ! Comment pouvez-vous prétendre que l’article du 12 juin est une « polémique sans valeur » ? Vous a-t-on chargé de jouer au petit facteur avec casquette ou plutôt passoire ? Interrogez, M le zélateur le grand nombre de vos collègues qui nous ont exprimé leur gratitude et leur satisfaction de voir ce texte entre leurs mains. Taisez vous M. le perroquet largement bariolé !
Une dernière confidence pour en terminer avec toutes les supputations, ces articles sont réfléchis et rédigés par une seule personne riche de sa dignité et de son attachement ancestral aux valeurs sacrées de son pays, qui n’a jamais rien réclamé de matériel, riche aussi par son parcours national, sa longue expérience politique, économique et sociale et sa proximité des hommes qui ont fait ce pays et notamment l’un d’entre eux. Un homme enfin qui assume et s’assume. A bientôt. Et à suivre.