Pour rappel, le coronavirus ne circule pas et c’est bien à ceux-là qu’il doit sa transmission d’une personne à l’autre. Aussi le meilleur moyen de s’en prémunir est de limiter au mieux les déplacements.
Bien au-delà des désagréments et autres dommages collatéraux, la décision du Maroc de boucler ses ports et aéroports est à saluer. Après la Chine et Wuhan en particulier, l’autre foyer de la désormais pandémie a opté pour l’Italie où le confinement a été imposé à tout un pays, à tout un peuple qui l’accepte avec stoïcisme.
Et ce sont la France et l’Espagne qui se trouvent tout désignées pour prendre le triste relais. A moins que les mesures prises et qui se veulent drastiques ne parviennent à empêcher la propagation.
Il va sans dire que les moyens du Maroc ne sont ceux de la France, ni de l’Espagne ou de l’Italie, mais on n’a pas trop le choix. Au vu des cas déclarés et confirmés, l’on doit se féliciter d’avoir procédé par anticipation, ce qui à ce qu’il paraît, n’est pas du goût de tout le monde, les … impénitents fatalistes en tête et qui se refusent à un minimum de précaution se référant au ciel pour les protéger. Le pire, c’est qu’ils risquent de contaminer ceux qui ont le malheur de vivre avec eux sur terre. Et puis, il y a les autres, ces éternels insatisfaits, désespérément suspicieux. Toute communication aussi officielle soit-elle, est sujette à un rejet épidermique. Le comble, c’est qu’ils se font prédisposés à gober toute intox émanant de quelque circuit ou réseau tout ce qu’il y a de fantaisiste.
Et à ce niveau, il y a fort à faire. Il n’y a de pire que de chercher à surfer entre une approche par trop rassurante et une autre franchement alarmiste. Communiquer dans ce cas en l’espèce n’est pas à la portée du premier politique venu, c’est le rôle de scientifiques confirmés. Et pédagogues avec ça.
On ne peut prétendre à rassurer sur la base de vœux pieux et de verbiage au conditionnel.
A bon entendeur…