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Si les syndicats ont depuis lors fait des mains et des pieds pour la mettre en application, le gouvernement et la CGEM ont préféré tergiverser. Le patronat justifiant sa position par une volonté de donner du temps au temps pour avoir plus de visibilité sur d’autres dossiers. Notamment ceux de la taxe de la solidarité et de la retraite et les charges qu’ils représenteront pour la Trésorerie de l’entreprise. Il n’est pas sans rappeler que les syndicats et le patronat sont parvenus à un accord concernant leur contribution à cette prestation, à savoir 0,19% à la charge des salariés et 0,38% pour le patronat. C’est dire que ce dossier reste soumis au Conseil d’administration de la CNSS où les trois parties sont représentées.
Quant au gouvernement, il n’a donné aucune explication concernant sa position. Aussi nous ne pouvons que nous perdre en conjectures. Avec pour seul fil conducteur, le caractère antisocial des nombreuses mesures qu’il a prises de manière unilatérale depuis son investiture.
De ce fait, en quoi aurait consisté cette indemnité que ni lui ni le patronat ne veulent voir naître à des conditions qui ne grèveraient pas outre-mesure la portion congrue qui sert de salaire à la majorité des travailleurs?
Cette indemnité qui s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement aussi bien du salarié mis en chômage pour des raisons à l’insu de sa volonté que des entreprises en difficulté serait équivalente à 70% du salaire de référence et ne devrait pas dépasser le SMIG. Elle serait accordée pour une durée de six mois.
Pour pouvoir bénéficier de cette indemnité, les salariés devraient justifier de 780 jours de cotisations dont 216 durant la dernière année avant la perte d’emploi.