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Bio des stars : Jean Claude Van Damme, l’enfant terrible du karaté mondial


Jeudi 11 Août 2016

Bio des stars : Jean Claude Van Damme, l’enfant terrible du karaté mondial
Jean-Claude Van Varenberg nait le 18 octobre 1960 à Berchem-Sainte-Agathe, une commune de Bruxelles, en Belgique. Il est le fils d'Eugène et d'Eliana Van Varenberg.
Il se lance dans les arts martiaux à l'âge de dix ans au sein d'une école de karaté. Son style de combat se compose de karaté shotokan et de kickboxing. Il parvient d'ailleurs à obtenir sa ceinture noire en karaté. Il se lance ensuite dans le bodybuilding afin de mieux construire son physique, ce qui lui vaudra plus tard le titre de Mr. Belgium en bodybuilding. A l'âge de seize ans, il laisse tomber la danse classique qu'il a pratiquée pendant cinq ans. Selon lui, la danse classique «est un art, mais c'est aussi l'un des sports les plus difficiles. Si vous pouvez survivre à un entraînement de danse classique, vous pouvez survivre à l'entraînement de n'importe quel autre sport».

Le rêve américain
En 1982, avec trois mille dollars en poche et sans connaissance de l'anglais, qu'il avoue avoir appris par la suite en regardant Les Pierrafeu, Jean-Claude Van Varenberg part à Los Angeles «à la conquête d'Hollywood» où il est confronté à la difficulté de percer. Pendant plusieurs années, il enchaîne des petits boulots, tels que livreur de pizzas ou poseur de moquette, mais aussi entraîneur personnel et chauffeur de limousine; ce dernier travail lui permet de faire des rencontres.
Durant cette période, il fait la connaissance de Chuck Norris et Lou Ferrigno, et décroche quelques rôles au cinéma. Il fait une brève apparition, dans le rôle d'un karatéka homosexuel, dans Monaco Forever, un film resté inachevé qui ne sera distribué que plusieurs années après, une fois Van Damme devenu célèbre. Dans Le Tigre rouge, il obtient son premier rôle important en interprétant le rôle du méchant, un karatéka russe. C'est à cette occasion que Jean-Claude Van Varenberg change son nom en « Van Damme ». Lors du tournage du film, quelques problèmes surviennent lors des cascades, lorsque Van Damme touche accidentellement les autres cascadeurs en leur portant des coups. Jean-Claude Van Damme joue par la suite dans L'Arme absolue, interprétant à nouveau le rôle du méchant - cette fois un agent soviétique - face au héros joué par Sho Kosugi. Il est ensuite engagé pour prêter sa silhouette au Predator dans le film homonyme, mais quitte l'équipe de cette production les jours suivants, le rôle du Predator est repris par Kevin Peter Hall. Quelques mois plus tard, il provoque la rencontre qui va lancer sa carrière en allant au-devant du producteur Menahem Golan à la sortie d'un restaurant et en lui faisant une démonstration d'arts martiaux sur l'aire de stationnement. Menahem Golan lui propose de jouer dans Bloodsport qui sera un succès international et donnera naissance à une saga sans Van Damme. Un procès l'opposera à Frank Dux, dont il joue le rôle dans le film.
Le personnage Johnny Cage du jeu vidéo Mortal Kombat est inspiré du personnage de Frank Dux dans le film. Johnny Cage est habillé (y compris les chaussures) comme Van Damme dans le combat final du film, et un des coups spéciaux de Johnny Cage provient du combat entre Frank Dux et le sumo dans le film. La société de jeu vidéo Midway, n'ayant pu obtenir les droits du film pour le jeu, a fait de Johnny Cage une star de cinéma pour l'histoire du personnage, et a adapté le concept de kumite en kombat.
Succès, échecs et films à petits budgets
En 1988, Jean-Claude Van Damme joue dans Cyborg d'Albert Pyun et, en 1989, dans Kickboxer de Mark DiSalle. Viennent ensuite Full Contact (Lionheart), sous la direction de Sheldon Lettich ainsi que Coups pour coups (Death warrant) en 1990 de Deran Sarafian ( tourné avant mais sorti après Full Contact).
Ses films ayant tous rapporté beaucoup d'argent au box-office, il collabore de nouveau avec Sheldon Lettich avec davantage de budget. Pour Double Impact, on a le droit à un double Van Damme, le public est au rendez-vous et le film est un succès.
Mario Kassar (Carolco) signe avec lui pour le film Universal Soldier de Roland Emmerich qui sort en 1992, il est avec Dolph Lundgren en tête d'affiche. Van Damme touche son premier million, pour un budget de 23 millions de dollars, le film va en rapporter cinq fois plus à travers le monde et devient son plus grand succès au box-office.
Les cachets de Van Damme montent alors en flèche, Cavale sans issue (Nowhere To Run) de Robert Harmon (1993), qui marche particulièrement en Europe, avec un million de spectateurs en France, mais les fans apprécieront moins ce nouveau genre, montrant un Van Damme plus dramatique et délaissant les arts martiaux. Il enchaine avec Chasse à l'homme (Hard Target) de John Woo (1993), qui sera le premier film américain du réalisateur chinois (et devenant un tremplin pour les autres réalisateurs asiatiques voulant percer aux Etats-Unis), et renouvellera le genre avec Ringo Lam et Tsui Hark. L'action est au rendez-vous, mais John Woo a été contraint par les producteurs de couper au montage vingt minutes du film jugées trop violentes pour la classification R, permettant ainsi aux mineurs de moins de 17 ans de pouvoir voir le film. Le film connaît un succès relatif. Vient ensuite Timecop de Peter Hyams, un film de science fiction basé sur le voyage dans le temps, qui rencontre son plus grand succès aux Etats-Unis en 1994.
Van Damme est alors au sommet de sa gloire, ne subissant aucun échec. Il devient l'un des acteurs d'arts martiaux les plus populaires et les mieux payés au monde avec un cachet de 6,2 millions de dollars pour Street Fighter : L'ultime combat (1994) de Steven E. de Souza ; le film est descendu par la critique et les fans du jeu vidéo, cependant le succès est au rendez-vous.
(A suivre)


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