Dans notre naïveté, on pensait qu’il s’était rétabli, qu’avec l’âge et l’exercice du pouvoir il s’est assagi. Mais la séance des questions orales au Parlement a réduit nos espoirs à néant pour avoir mis à nu ledit (ir)responsable.
Abdelilah Benkirane a, entre autres, un problème grave. Il s’emmêle, sans cesse, les pinceaux.
Entre le chef du gouvernement, celui d’un parti ou le citoyen lambda avec ses torts et travers, il ne sait plus où donner de la tête. Plus schizo, tu meurs !
Pour preuve, au Parlement, au lieu de s’appliquer à répondre aux questions de l’opposition, il a choisi de régler quelques vieux comptes. Et dans son (mauvais) élan, il s’est laissé aller à l’injure. Sa milice parlementaire s’est alors chargée de faire du boucan tout autour pour préparer sa débandade. Ils faisaient de la peine à voir ces députés PJD (les autres de la majorité devaient avoir quelque peu honte) quand ils étaient en train d’acclamer la triste sortie de leur patron et sa piètre fuite en avant.
Le contraire nous aurait d’ailleurs étonné de la part de quelqu’un qui collectionne des dérapages sans qu’il ne trouve dans sa clique de béni-oui-oui quelqu’un capable de le rendre à la raison.