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Cette vague de répression qui s’est déclenchée depuis la fameuse conférence de Benkirane et suite à son intervention devant le conseil national du PJD a touché les manifestations syndicales de plusieurs secteurs. Mercredi, les forces de l’ordre sont intervenues avec violence devant le Parlement pour disperser une manifestation de plusieurs syndicats qui revendiquaient pacifiquement des droits et un dialogue sérieux de la part du gouvernement. Il faut dire que les interventions ici est là étaient plus violentes que d’habitude. Une violence qui rappelle une ère qu’on croyait révolue mais qui revient avec plus d’acuité avec une lampe et une barbe. L’heure est au dialogue et à la réflexion pour trouver des solutions aux problèmes sociaux et aux revendications des différents secteurs. Ce durcissement de la part du gouvernement entraîne déception, désespoir et colère. Les discours populistes sont éphémères. Il est temps que le gouvernement se penche sur les vrais problèmes des citoyens loin de toute démagogie politicienne.
Le Forum de la dignité et des droits de l’Homme vient de souligner dans un communiqué son indignation devant cette montée de la répression de la part des forces de l’ordre. Il condamne le recours excessif à la force et réclame une politique plus souple et plus réaliste et dans le respect des droits humains face aux doléances des citoyens.
Il faut dire que dans ces actes répressifs, même les éléments des forces publiques sont victimes de violence. C’est le cas par exemple à Tanger où quinze éléments des forces de l'ordre ont été blessés, jeudi matin, dans des heurts lors d'une opération de démolition de plusieurs habitations construites illégalement et sans autorisation préalable dans la localité de Dhar Bouselham, district Mers Lkhair, Hay Hassani. C’est dire que cette répression aveugle n’épargne personne et ne sert aucunement l’intérêt du pays, monsieur le chef de gouvernement. A bon entendeur.